Jaquet Droz sort le grand jeu pour ses 280 ans

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Jaquet Droz pulls out all the stops for its 280th birthday - Jaquet Droz
La marque de la Chaux-de-Fonds souffle ses 280 bougies. C’est pour elle l’occasion de démontrer ses talents mécaniques et surtout artistiques, avec notamment une étonnante pièce unique et une surprenante Grande Seconde squelette.

Une année exceptionnelle avec des pièces exceptionnelles : le raccourci est un peu rapide mais néanmoins juste pour le 280ème anniversaire de Jaquet Droz. A Baselworld, la maison arrive avec des séries limitées et une pièce unique qui témoignent de sa vitalité créative et technique.

And the talking piece is...

Comme tout bon salon l’exige, il y a d’abord la fameuse talking piece, celle dont l’exposition médiatique est inversement proportionnelle au nombre d’acquéreurs. Ce sera d’autant plus vrai pour la « Parrot Repeater Pocket Watch » qu’elle ne sera éditée qu’à...un seul exemplaire !
La pièce risque néanmoins de faire beaucoup de bruit dans les travées bâloises. Déjà, parce que cette création, qui a requis plus de trois ans de développements, est une authentique œuvre d’arts.

Arts...au pluriel ? Nulle faute de frappe : pour la première fois, Jaquet Droz a réuni dans une seule et unique composition horlogère la totalité de ses métiers d’art et d’horlogerie. On retrouve au sein de la pièce de la peinture, gravure, sculpture, de l’émail grand feu et même un nouveau métier : la peinture émail grand feu. Il s’agit en résumé d’utiliser non pas des pigments traditionnels de peinture mélangés à l’eau mais, à la place, de la poudre d’émail, broyée à la main, mélangée à de l’huile, pour peindre un tableau miniature qui devra ensuite être passé au Grand Feu.

Jaquet Droz sort le grand jeu pour ses 280 ans

La mécanique de la Parrot Repeater n’est pas en reste. Il s’agit d’un automate à répétition minutes. Les cinq Aras sont animés, au même titre que la cascade. On retrouve ainsi une animation dans le plus pur esprit des Bird Repeater de la maison, complétée d’une complication de Haute Horlogerie à timbre cathédral (deux tours de timbres dans une boite de 56 mm). On note au passage deux brevets sur cette pièce, l’un sur la couronne passée à 12h et l’autre sur le mécanisme à secret pour ouvrir les deux couvercles, logés dans le pendant destiné à attacher la pièce.

La Grande Seconde fait le Grand Ecart

Ce 280ème anniversaire voit aussi créer une Grande Seconde limitée à 88 exemplaires, pour la première fois réalisée exclusivement en or jaune. Autre singulier détail, la pièce arbore un guillochage main de sa masse oscillante, une attention que l’on ne trouve sur nulle autre Grande Seconde. Cette masse sera d’ailleurs ornée de deux étoiles rapportées et polies, le symbole de la maison représentant le père et le fils Jaquet Droz.

Jaquet Droz sort le grand jeu pour ses 280 ans

A l’extrême opposé de ce classicisme revendiqué, la Grande Seconde voit arriver, en collections cette fois, sa première interprétation squelette. C’est là un exercice aussi périlleux qu’audacieux : il revient à supprimer précisément ce qui fait l’identité de la Grande Seconde, son cadran épuré en émail Grand Feu symbolisant son fameux « 8 ». Cet exercice s’inscrit toutefois dans la volonté de renouveler l’exercice de la Grande Seconde. On se souvient notamment de sa déclinaison SW, nerveuse, moderne, architecturale. La Grande Seconde Squelette suit la même logique.  Les heures et minutes s’égrènent sur un cadran des secondes en spahir et un tour d’heures sur base or. Trois interprétations seront proposées : or rouge, or gris et céramique.

Jaquet Droz sort le grand jeu pour ses 280 ans

Deux nouvelles créations pour dames

Terminant cette (très) riche année anniversaire, Jaquet Droz dévoile deux nouveaux modèles pour dames. La première fait honneur à l’émail plique-à-jour, smalta clara en latin, donnant ce nom à ces deux séries de 28 pièces. C’est une première chez Jaquet Droz. Leur cadran représente un tigre avec une réelle modernité. En version bleue ou brune, la pièce est animée du plus petit mouvement mécanique de la maison, emprunté à la Lady 8 Flower.

Jaquet Droz sort le grand jeu pour ses 280 ans

La seconde est une réinterprétation « Petite » de sa collection féminine phare, cette même Lady 8. On retrouve sur son cadran le « 8 » emblématique de la maison, ses savoir-faire traditionnels en terme de sertissage et de cadrans naturels. A midi se trouve toujours la pierre mobile assortie aux cadrans. Enfin, la pièce sera pour la première fois proposée en bracelet double tour.

Jaquet Droz sort le grand jeu pour ses 280 ans

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