Graham en Technicolor à Baselworld

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Graham in Technicolor at Baselworld - Graham
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Pin-up aux pulpeuses lèvres rouges, chronographes de combat aux couleurs fluos, pièces neo-vintage aux tons pastels : cette année, Graham revisite l’histoire de l’horlogerie en couleurs !

Graham avait marqué les esprits en 2017 : ses « Nose Art » étaient originales, créatives, ludiques, légèrement coquines tout en restant élégantes. Sur leurs cadrans se découvraient de superbes pin-up dans un esprit très américain des années 40 et 50. Ce qui s’est ainsi passé l’année dernière n’avait rien d’anodin et dépassait largement le cadre d’une série limitée à succès : Graham venait d’implanter son Chronofighter au sein du grand public. L’objet, format XXL, était jusque-là réservé à un public amateur de sensations fortes horlogères. Les Nose Art les ont démocratisées. Comment profiter de cet élan en 2018 ?

Subtilités chromatiques

A Baselworld, la réponse n’est pas simple...mais triple ! En premier lieu, ce sera la collection Grand Vintage. L’exercice est plutôt convenu : des tons bleus et verts qui ont largement dominé Baselworld cette année, juste après le noir et le gris ; des bracelets patinés ; des cadrans légèrement fumés ; un format généreux de 47 mm. Le résultat fait mouche, même si ces quatre ingrédients furent assemblés par une multitude d’autres marques à Bâle. En résumé : une belle composition, mais pas nécessairement différenciante. 

Graham en Technicolor à Baselworld

Graham en Technicolor à Baselworld

La seconde réponse de Graham se nomme Chronofighter Superlight. Elle avait été aperçue avant Bâle. C’est là une création bien plus originale : un format XXL, mais ultra-légère et largement colorée. La marque a déployé pas moins de neuf références qui, chacune, ne dépassent pas 100 grammes, bracelet compris. On retrouve ici l’audace impertinente de Graham, avec des combinaisons chromatiques et de matériaux qui lui sont propres, cassant les codes en vigueur.

Graham en Technicolor à Baselworld

From Nose to Noise

Enfin, la troisième réponse de Graham reprend les codes de la série à succès Nose Art mais, en interne, se nomme affectueusement...Noise Art ! L’idée est de passer d’une série d’inspiration militaire à une collection qui reprend l’esprit rock’n’roll des mêmes années (40 et 50), ambiance drive-in et Happy Days.

Graham en Technicolor à Baselworld

Linda, Belle, Chloé et Lucia prennent une pose lascive sur des cadrans noirs, gris ou bleus, pour des séries limitées de seulement 100 exemplaires chacune. La recette garde sa fraîcheur et sa candeur, du moins pour une année encore. En 2019, l’effet de surprise se sera estompé et l’on attendra de Graham que ses pin-up se retirent ou se parent de nouveaux atours. On peut notamment les imaginer animées, indiquant l’heure avec leur jambe, jouer avec du Super-LumiNova, etc. Cette double collection culte, Nose Art puis Noise Art, restera alors à jamais un collector prisé.

Graham en Technicolor à Baselworld

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