Deux nouvelles montres de plongée remontant à plus d’un demi-siècle

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Divers
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Les origines de deux montres de plongée candidates au Grand Prix d’Horlogerie de Genève 2017 remontent à plus de 50 ans, lorsque le genre commençait à peine à exister

Au fil des ans un certain nombre de catégories ont été introduites puis retirées du GPHG : des catégories de niche comme Poinçon de Genève et Pendulette lors de la toute première édition en 2001 jusqu’aux montres extraplates et électroniques. Pourtant, tout au long des 15 ans d’existence des « Oscars de l’horlogerie », il n’y a jamais eu de catégorie consacrée aux montres de plongée. Cela semble étrange puisque, tout comme le chronomètre, c’est l’un des rares types de montres régi par une norme ISO qui définit strictement ses spécifications.

L’absence d’une telle catégorie pour un genre de montre bracelet probablement parmi les plus populaires sur le marché aujourd’hui (Rolex Submariner, Omega Seamaster et Cie) oblige invariablement les marques à choisir entre les catégories Sport et Petite Aiguille (en-dessous de CHF 8'000,-). C’est le cas cette année avec la reprise de deux montres dont les modèles originaux remontent aux années 1960.

Seiko SLA017 réédition de la première montre de plongéeD’un côté, dans la catégorie « Petite Aiguille », nous trouvons la nouvelle Seiko Prospex référence SLA017, une fidèle reproduction de la toute première montre de plongée Seiko datant de 1965. Ses aiguilles bâton et ses index appliques luminescents rappellent le design de l’original, même si la taille du boîtier a été augmentée de presque 2mm à 39,9mm et l’étanchéité améliorée de 150 à 200 mètres. Elle abrite également le mouvement Seiko Calibre 8L35, spécifiquement conçu pour les montres de plongée, qui offre une réserve de marche de 50 heures. Limitée à 2'000 exemplaires, son prix de CHF 3'450,- la rend très attractive et fait d’elle une concurrente sérieuse dans cette catégorie qui cible particulièrement le rapport qualité-prix.

Eterna Kontiki Diver

Dans la catégorie montres de sport, nous trouvons une autre montre de plongée à fort pedigree : l’Eterna Kontiki Diver. La version chic en bronze, qui a eu beaucoup de succès à Bâle cette année, est le modèle spécifique en lice pour le GPHG, mais la collection comprend des modèles en acier inoxydable avec des cadrans noirs, blanc et bleus et un choix de bracelets en caoutchouc ou en acier. Le modèle à bracelet en caoutchouc est disponible pour presque la moitié du prix de la Seiko, à 1'790 CHF, mais avec une spécification similaire, y compris l’étanchéité à 200 mètres. Les principales différences se situent au niveau du mouvement, qui dans le cas de l’Eterna est un Sellita SW200 avec 38 heures de réserve de marche, et de la lunette tournante avec un anneau en céramique portant des marqueurs inhabituels : au lieu des graduations classiques de 0 à 60, il est gradué pour les temps de décompression sans palier que l’on trouve sur les tables de plongée. Cette échelle, et le rôle de Seiko en tant que montre de l’expédition japonaise de recherche antarctique de 1966 à 1969, nous rappelle que ces deux montres évoquent une époque d’avant les ordinateurs de plongée, lorsqu’une montre de plongée fiable et une jauge de profondeur étaient les seuls moyens d’éviter le pire cauchemar d’un plongeur : la maladie des caissons.

 Voir la cérémonie du GPHG

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