L’ensemble du secteur horloger espère pouvoir compter sur une mécanique 2021 mieux huilée qu’en 2020, avec une réserve de marche suffisante pour garder un mouvement capable d’égrainer son merveilleux tic-tac. Celui des nouveautés dévoilées dans nos pages témoigne d’une vigueur réconfortante, voire exceptionnelle, dans le cas des innovations de Jaeger-LeCoultre et Frédérique Constant, deux manufactures positionnées sur des segments très différents. Bien des marques avaient gardé leurs lancements majeurs à l’abri de la crise sanitaire l’an passé, tablant sur un environnement plus porteur cette année. D’autres persistent et signent, à l’image de Bvlgari, dont la formidable saga Octo contribue significativement à l’histoire de l’horlogerie contemporaine. Son patron, Antoine Pin, commente les raisons de son optimisme. Personne ne s’attend pourtant à une véritable reprise cette année dans l’horlogerie, l’avis communément partagé reposant sur un retour à la normale en 2023, avec une forte accélération en 2022 quand les voyages et le tourisme de luxe reprendront des couleurs. Une version physique de Watches & Wonders 2022 focalise les espoirs dans ce sens, tandis que la version digitale de cette semaine relève plus de l’exercice de style.
Nous en présentons quelques pépites, notamment une « Mega Cool » en couverture. D’ailleurs, une nouvelle génération de dirigeants prend les commandes de marques moteurs de l’industrie, telles que Richard Mille et TAG Heuer, qui s’expriment pour la première fois au sein d’un même titre de presse. Etes-vous plutôt Ferrari ou Porsche ? Ce printemps s’accompagne aussi fort heureusement de gaieté dans les collections millésimées 2021, à l’image des trilogies chromatiques des Big Bang Ceramic, Royal Oak Offshore et Skelet-One, plus séduisantes les unes que les autres. Enfin une lecture qui donne le sourire !
