Laureato Squelette

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Laureato Skeleton - Girard-Perregaux
Présentée en première mondiale chez Les Ambassadeurs à Zürich le 27 avril, la Squelette vient enrichir la collection Laureato relancée au SIHH.

C’est en chair et en os qu’Antonio Calce (CEO de Girard-Perregaux) a dévoilé à la presse suisse la Laureato Squelette, avant d’entamer une tournée mondiale. Décrivant cette double nouveauté comme une montre « très légère » et « pétillante », il a par ailleurs rappelé que la ligne Laureato comptait déjà 34 références pour dames et pour hommes, déclinées en quatre tailles et quatre calibres.

Contrairement aux idées reçues, Antonio Calce a souligné que la Laureato avait été dessinée par un architecte milanais s’inspirant de l’octogone d’une chapelle florentine, et non par Gérald Genta. La vision de l’architecte plane spécifiquement sur la Laureato Squelette, dont le rapport intérieur-extérieur s’avère omniprésent. L’ergonomie et la structure de cette montre de haute horlogerie jouent dans ce sens, mais également la géométrie variable du triptyque boîtier/lunette octogonale/cadran ouvert aux courbes tendues, le tout se prolongeant dans un bracelet aérien aux maillons délicatement sculptés. Pour la décrire, la marque évoque des références architecturales iconiques telles que le musée Guggenheim de New York dont le dialogue intérieur/extérieur et les courbes sautent aux yeux, la star du cadastre parisien qu’est la Place de l’Etoile ou l’œuvre d’Oscar Niemeyer notamment à l’heure de redessiner Brasilia. Ni pavé, ni plage, mais de l’or rose pour le rotor.

Laureato Squelette

 

Laureato Squelette

Sous la sensualité esthétique, la sophistication technique

Avec la Laureato Squelette, la famille du calibre GP1800 s’équipe pour la première fois d’un balancier à inertie variable, sensé renforcer sa précision déjà élevée. La masse oscillante squelettée dans l’or 18 carats contribue au spectacle de cette dentelle mécanique, tout en assurant une autonomie confortable de 54 heures. Ponts et platines jouent la transparence, mettant en scène les finitions à la main qui ont fait la réputation de Girard-Perregaux, notamment sur la scène du Grand Prix d’Horlogerie de Genève en 2016, où la marque a été récompensée à deux reprises. Ici l’anglage manuel permet de rehausser les profils des courbes du mouvement automatique squeletté, dont le peu de surface restante a été matifié par un satinage avant qu’un traitement anthracite soit appliqué à l’ensemble. Eclats sombres et lumière accrochée par la texture cavalent ainsi en cascade d’un bout à l’autre du cadran. Aérienne et légère, la Laureato Squelette n’en reste pas moins solide comme l’atteste son étanchéité à 100 mètres (dans sa version acier, et 50 mètres dans sa version or). Lors de sa présentation chez Les Ambassadeurs à Zürich, Antonio Calce a annoncé livrer les 30 premières pièces en mai, et se cantonner en 2017 à 150 exemplaires de la Laureato Squelette. D’autres modèles devraient venir enrichir la collection d’ici la fin de l’année.

Laureato Squelette

 

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