Laureato

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Laureato - Girard-Perregaux
Recentrée sur son côté métallique, anguleux et pas trop rétro, la Laureato fait son come-back dans les gammes Girard-Perregaux. Portrait d'une famille élargie.

Il fallait s'y attendre. Moins d'un an après avoir lancé une série limitée de sa Laureato en acier de 41 mm, Girard-Perregaux a dévoilé au SIHH une gamme entière dédiée à son icône 70's. Elles sont plusieurs montres de légende à avoir pris forme et leur envol durant cette époque, et à avoir poursuivi leur carrière la décennie suivante. Elles se nomment Royal Oak, Nautilus, Overseas, et elles ont en commun plus qu'un esprit. Leur nature sportive, l'acier de leur boîte, celui de leur bracelet, l'intégration entre les deux en fait un ensemble cohérent. Le reste diffère.

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Girard-Perregaux a fait de la Laureato le véhicule de certaines de ses plus belles inventions, comme des chronomètres à quartz, son tourbillon sous trois ponts, avec une variante aux ponts en saphir, une grande date, des chronographes flyback... Avec trois générations successives, ce modèle né en 1975 a vécu une vie de montre telle qu'on la connaît. Après de nombreuses évolutions, elle a fini par sortir de collection. La reprise en main de la marque passe par un redémarrage (un remake comme on dirait à Hollywood) de cette pièce emblématique. En toile de fond, omniprésents, une lunette octogonale parfaitement anguleuse, un cadran clous de Paris et un bracelet à grand maillon central bombé.

La Laureato dernière génération est la plus universelle qu'on ait connue. Tout bonnement parce qu'elle s'adresse directement aux dames. La première approche est la plus visible. La Laureato 34 mm est d'une taille indubitablement féminine. Ce choix est renforcé par le recours à un mouvement à quartz, dont Girard-Perregaux est un pionnier, et un sertissage complet de la lunette. Or, or et acier, acier, les variantes sont nombreuses et vont du plus sportif au plus précieux.

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Deuxième approche, plus sous la forme d'un clin d’œil, la Laureato est proposée en 38 mm. C'est un diamètre mixte dans bien des cultures et chacun verra midi à sa porte. Automatique uniquement, avec un mouvement entièrement fait par Girard-Perregaux, cette pièce est d'une ergonomie parfaite, avec son épaisseur contenue et un bracelet doux et souple. Les variantes de ce diamètre se retrouvent peu ou prou dans la taille supérieure, 42 mm. Comme elle se destine aux hommes, les lunettes serties de diamants ne sont plus à l'honneur, remplacées par un boîtier titane et or rose qui s'inscrit dans la logique de style des années 80.

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Tout en haut de la gamme, Girard Perregaux ne pouvait faire l'impasse sur son architecture de tourbillon, dont Girard-Perregaux est un pionnier de la renaissance dans les années 1980. La marque cultive le Pont d'Or comme une vertu. Au lieu d'en mettre trois, comme dans ses montres classiques de haute horlogerie, la marque a décidé de n'en proposer qu’un seul, comme elle l'avait déjà fait à de nombreuses reprises. La Laureato Tourbillon est ainsi un tourbillon sportif au design affirmé, proposé à un tarif retenu, bien en-dessous de la barre symbolique des six chiffres. Avec au choix un boîtier titane et or rose ou titane et or gris, elle mesure 45 mm de diamètre. L'éventail des propositions n'a jamais été aussi large et aussi mixte. Il ne manque plus que des chronographes pour faire de la Laureato une icône universelle. Mais l'aventure n'est pas terminée.

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