Girard-Perregaux : enfin !

Image
Girard-Perregaux: finally! - Girard-Perregaux
Forte, intelligente, cohérente : la nouvelle Trois Ponts de Girard-Perregaux a (re)trouvé ses marques, son style, ses codes. Un aboutissement longtemps attendu qui, espérons, présidera aux développements futurs de la collection

Enfin ! Si Girard-Perregaux avait entamé sa mutation moderne avec Antonio Calce, elle la poursuit tout aussi admirablement avec Patrick Pruniaux. L’exercice n’est pourtant pas simple : la vieille dame de La Chaux-de-Fonds, 230 ans cette année, a ses codes qu’elle n’aime pas voir bousculés.

Alors ses dirigeants s’y sont pris par petites touches. Avant de toucher à l’iconique « Trois Ponts », ils en ont d’abord proposé une version « un pont » (la Free Bridge), puis « deux ponts » (la Neo Bridges). La « Trois Ponts » s’est ensuite illustrée en version saphir (la très réussie Quasar Light), avant de revenir, cette année, en ses plus nobles matériaux. Une progression naturelle, intuitive, parfaitement maîtrisée.

Voici donc le retour de l’historique Trois Ponts en or, mais sans nullement se retourner sur le passé. Bien au contraire, la pièce poursuit l’impulsion moderne engagée par « GP ». L’idée est de revenir aux Trois Ponts, au Tourbillon, aux matériaux nobles, mais avec une pièce fermement ancrée dans le XXIe siècle.

Un exercice simplement compliqué

Ce brief paraît simple : le « pont entre tradition et modernité » est une antienne marketing éculée jusqu’à la platine. Girard-Perregaux ne s’en est d’ailleurs pas privé...mais encore fallait-il y parvenir. Et la manufacture a pleinement réussi l’exercice. Le nouvelle « Girard-Perregaux Tourbillon sous Trois Ponts volants » est une création forte, intelligente. Elle esquive le piège de la redite. Elle apporte juste ce qu’il faut de nouveauté pour en faire une création, mais sans perdre ses codes (ni ses clients).

La nouvelle trois ponts

Un constant jeu d’oppositions

Le point d’équilibre de la pièce, c’est de renouveler ce qu’elle a de plus lisible. On retrouve donc les fameux trois ponts, emblèmes de la collection, mais dans une esthétique totalement renouvelée. Ils sont en or, mais traités PVD noir sur leur surface. Ils ont leur géométrie native, mais ajourée.

Il en va de même pour les index : on retrouve un format proche de ceux de la Free Bridge, mais positionnés verticalement, à même le réhaut. Il y a aussi le tourbillon, que l’on retrouve à sa place habituelle à 6h, mais ici en déclinaison « volante » (sans pont supérieur), ce qui renforce la géométrie squelette adoptée par les trois ponts. Et c’est par ces constants jeux d’oppositions que la pièce se réinvente.La niouvelle trois ponts

Cohérente, intelligente, subtile, la Trois Ponts semble enfin avoir trouvé ses marques dans le XXIe siècle. Après l’exercice de style « Quasar », la Trois Ponts volants a su définitivement définir les codes avec lesquels la collection progressera à l’avenir.

Marque