Accueillis à bras ouverts chez Les Ambassadeurs à Zürich par leur CEO Joachim Ziegler, Antonio Calce et son équipe ont commenté l’exposition Laureato proposée au public à l’espace Connaisseurs du célèbre détaillant de la Bahnhofstrasse. C’est le seul endroit à Zürich où la collection Laureato peut ainsi être découverte actuellement, même si Girard-Perregaux est également représenté par Bucherer un peu plus loin. Clin d’œil historique révélé par Joachim Ziegler, le bâtiment typique des années 1970 dans lequel s’érige son magasin sur deux étages a été achevé l’année du lancement de la collection Laureato. Avec la Laureato et son calibre 250 haute fréquence à quartz, Girard-Perregaux avait alors introduit un nouveau standard dans ce segment. Moins de trois ans après avoir repris les rênes de la marque, Antonio Calce a relancé la collection au SIHH 2017.
Célébrant plus de vingt ans de collaboration avec Les Ambassadeurs, c’est ici qu’il a dévoilé sous embargo une nouveauté gardée au secret durant le SIHH et à découvrir le 5 mai sur WorldTempus. Légère et sophistiquée, cette nouvelle Laureato vient s’ajouter aux 34 références de la ligne contemporaine, qui constitue un nouveau segment de prix conquérant de Girard-Perregaux. Contrairement aux idées reçues, la Laureato a été dessinée par un architecte milanais s’inspirant d’une chapelle florentine, et non par Gérald Genta. La collection se décline aujourd’hui en quatre matériaux, quatre tailles de boîtiers et quatre mouvements de manufacture, symbolisant le cinquième élément de la stratégie produit mise en place par Antonio Calce.
Cinq collections et trois ponts pour Girard-Perregaux
Si la collection Laureato renforce considérablement le portefeuille actuel de Girard-Perregaux, l’offre est complétée par les lignes Cat’s Eye pour les dames, 1966, Bridges et par la haute horlogerie à échappement constant. Antonio Calce insiste sur la clarification de l’offre, et sur l’investissement dans le segment de prix où la marque était absente (entre CHF 5'000.- et 10'000.-). Cette volonté de démocratisation des collections s’étend d’ailleurs au fameux emblème des trois ponts, la collection Bridge, qui fête son 150e anniversaire. Disponible en trois tailles, la signature des trois ponts va naturellement conserver sa ligne classique en métaux précieux, sublimée par son modèle le plus haut de gamme, la Esmeralda et récompensée au Grand Prix d’Horlogerie de Genève en 2016. Elle se décline maintenant en version contemporaine en titane, plus accessible, incarnée par la Neo Bridges au SIHH 2017, et est promise à un nouvel essor par le biais de cette approche dépourvue de grande complication. Douze calibres équipent cette collection à ce stade, où la qualité des finitions reste une constante indéfectible, comme le souligne Antonio Calce.
Au sommet de la pyramide horlogère, la pièce anniversaire de la collection Bridges dévoilée l’hiver passé incarne le savoir-faire séculaire de Girard-Perregaux, qui ne pourrait être éclipsé par l’incontournable offre commerciale plus récente, le Planetarium Tri-Axial. A elle seule, la minuscule sphère terrestre a nécessité 40 heures de peinture à la main. Au vu des résultats du groupe Kering (à qui appartient Girard-Perregaux) publiés fin mars, faisant état d’une progression de 13% de son secteur horloger au premier trimestre 2017, la nouvelle stratégie semble convaincre au-delà des frontières helvétiques.
