FB 1.2-3 : une grande création tout en détail et discrétion

Image
FB 1.2-3: A Great Creation in Detail and Discretion - Ferdinand Berthoud
Le nouveau garde-temps de Ferdinand Berthoud est un mélange de grandes techniques, d’artisanat et de sobriété.

Lors du dernier Salon International de la Haute Horlogerie (SIHH), Ferdinand Berthoud a exposé au monde ses nouvelles créations, qui viennent agrandir la collection FB 1 : les Œuvres d’or. A l’occasion du Salón Internacional Alta Relojería México (SIAR) 2019, qui se tient du 15 au 17 octobre 2019 à Mexico City, Ferdinand Berthoud présente la FB 1.2-3 « Œuvre d’or », constituée d’un cadran en or gris 18 carats entièrement patiné à la main ainsi que d’un boîtier en or rose 18 carats également. Ce garde-temps en édition limitée à cinq exemplaires vient compléter les deux autres séries introduites au SIHH 2019 aussi composées de cinq pièces chacune. Le nombre restreint de pièces offre la possibilité pour la maison d’accorder plus de temps à chacun des exemplaires et ceci se traduit par une confection main de chaque garde-temps.

FB 1.2-3 : Une grande montre tout en détail et discrétion

Un cadran artisanal

Le cadran en or gris reflète les techniques artisanales employées. Celui-ci est entièrement patiné à la main. Dans un premier temps, l’or est soigneusement grainé à l’aide d’un burin, puis la surface obtenue est travaillée avec un outil appelé « berceau », lequel permet de la lisser pour que les grains soient le moins visible possible dans le but que la lumière glisse sur le cadran. L’effet soleillé est donc minimisé, ainsi la montre conserve sa discrétion, et ceci grâce au travail effectué à la main. Sur la droite du cadran sont gravées à la main les indications descriptives de cette création ainsi que son numéro car, rappelons-le, elle est limitée à cinq exemplaires : « Ferdinand Berthoud – Chronomètre Val-de-Travers – Suisse » et « N° X / 5 ». Du côté gauche, se trouve la réserve de marche du mouvement. Le cadran des heures et des minutes, en or, est décentré pour se retrouver sur la partie supérieure du cadran principal.

FB 1.2-3 : Une grande montre tout en détail et discrétion

Un mouvement triplement singulier

Le cœur de cette création renferme un calibre FB-T.FC-3 doté de trois semi-ponts en or rose 18 carats. Celui-ci, certifié COSC (Contrôle Officiel Suisse des Chronomètres), comporte trois spécificités essentielles. Premièrement, la construction de type chaîne-fusée permet une constance dans l’énergie transmise par le barillet. En effet, dans le but de garantir un couple constant, une chaîne se déroule autour d’un élément en forme de cône, la fusée. Lorsque le barillet délivre le maximum de sa puissance, la chaîne se positionne sur le haut de la fusée (partie du cône où la circonférence est la plus petite). A mesure que la puissance diminue, cette chaîne se déroule pour se retrouver sur la base de la fusée, ainsi elle reste tendue et la force délivrée demeure constante. Ce mécanisme est l’un des éléments-clé des garde-temps de la marque et celle-ci est l’une des rares à l’utiliser systématiquement en comparaison avec le reste de l’industrie, qui s’est tourné vers des solutions moins coûteuses et moins volumineuses grâce aux améliorations apportées à l’échappement. Ferdinand Berthoud étant spécialisé dans les chronomètres, la marque accorde naturellement une grande importance à la chaîne-fusée car elle améliore la chronométrie de ses créations.

Deuxièmement, au centre, apparaît un tourbillon à seconde directe. Il permet de faire face aux variations de marche produites par les différentes positions auxquelles est soumis le garde-temps quotidiennement ; autrement dit cette complication permet d’améliorer la précision de la montre. La corrélation entre la roue entraîneuse de la cage tourbillon et la roue de la seconde (visibles côté cadran) permet l’existence de la seconde directe.

En troisième et dernier lieu, le fonctionnement de l’indicateur de marche est particulier. En effet, son fonctionnement repose sur un cône mobile montant et descendant en fonction du niveau d’armage (niveau de puissance) de la pièce en relation avec la rotation du barillet. Ce mouvement mécanique à remontage manuel possède une fréquence de 21'600 Alt/h (3 Hz) et offre une réserve de marche de 53 heures.

FB 1.2-3 : Une grande montre tout en détail et discrétion

Un boîtier moderne laissant pénétrer la lumière

Le boîtier, quant à lui, étanche jusqu’à 30 mètres, est entièrement réalisé en or rose 18 carats (5N) et tire sa forme de l’octogone, deux éléments lui permettant de se démarquer. L’usage de l’or rose crée un contraste avec les autres types d’or. En effet, alors que les or blanc et jaune évoquent une image classique, l’or rose inscrit la montre dans la modernité car c’est un matériau qui a connu un essor et qui est devenu à la mode ces vingt dernières années. De plus, il est plus discret que l’or jaune, qui attire plus l’œil, ce qui correspond à l’esprit du présent garde-temps. Un diamètre de 44 mm ainsi qu’une épaisseur de 13 mm viennent structurer cette boîte.

Celle-ci a été pensée pour que la lumière pénètre et que son fonctionnement soit, par conséquent, visible facilement. De la même manière que le côté cadran, le fond saphir laisse apparaître le mouvement de la FB 1.2-3, mais cette fois-ci avec une visibilité plus élevée. De plus, une source de lumière additionnelle a été ajoutée au garde-temps : sur les côtés du boîtier, quatre ouvertures en saphir ont été créées pour illuminer d’autant plus le fonctionnement tout aussi complexe qu’intéressant de cette « œuvre d’or ».

Tout comme le cadran, le mouvement lui aussi démontre les techniques faites à la main. En effet, sur les trois semi-ponts perceptibles à travers le fond saphir, il est possible de contempler le motif « pyramide », réalisé au burin par les soigneuses mains de la manufacture. La régularité de ce motif, effectué à main levée, révèle la grande maîtrise des graveurs de la maison.

FB 1.2-3 : Une grande montre tout en détail et discrétion

Une élégance de A à Z

Cette création horlogère signée Ferdinand Berthoud est élégamment habillée d’un bracelet en alligator brun rembordé et cousu main, et est accompagnée d’une boucle ardillon en or rose 18 carats venant compléter subtilement l’ensemble de la montre.

L’esthétique de ce garde-temps, résolument contemporain grâce aux matériaux utilisés, est orientée vers le détail, rendu possible grâce aux mains qui l’ont confectionné. Malgré de grandes techniques employées, cette création a le souhait de rester sobre et discrète, ce qu’elle accomplit à la perfection.

Cette « œuvre d’or » à 263'500 CHF est une véritable œuvre en or.

Marque