DW5 Cempasúchil

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DW5 Cempasúchil - De Bethune
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Comme chaque année au Mexique pour le Jour des morts, la fleur orangée Cempasúchil mythifie le culte dans l’allégresse !

De Bethune célèbre le Mexique ! De Bethune célèbre la Fête des Morts !

Entre la vie et la mort, shots de tequila et syncrétisme religieux où les pratiques et les croyances fusionnent dans la joie en un jour inscrit au patrimoine mondial de l’humanité. Bienvenue au Mexique, là où les cimetières se transforment en pistes de danse, les tombes en comptoirs improvisés, les autels en buffets fastueux, le tout tapissé de délicates Cempasúchil (appelée aussi La Flor de los Muertos – la fleur des morts) tout en embrassant La Càtrina.

Les 1er et 2 novembre, la fête mobilise toute la population ou presque. Les familles se réunissent, dressent des autels richement décorés pour leurs chers disparus, les garnissent d’offrandes – qu’elles soient modestes ou somptueuses, visitent les cimetières et organisent des repas de fêtes sur les tombes. Classé depuis 2008 au patrimoine culturel de l’Unesco, el Día de muertos culmine parmi les fêtes d’Amérique Latine, avec ses océans de pétales orange des bouquets de fleurs de cempasúchil tapissant et parfumant de leur arôme intense les allées censées guider les esprits des défunts.

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Hommage à l’oeuvre immense de Posada

Il existe beaucoup de montres sur le sujet des têtes de mort, et de la Fête des Morts, mais aucune encore n’avait été inspirée du travail de gravure de l’artiste mexicain José Guadalupe Posada. Avec la DW5 Cempasúchil, Denis Flageollet, fondateur et maitre horloger De Bethune, choisit d’instaurer un dialogue entre son amie et complice de toujours, la talentueuse graveuse d’Art suisse Michèle Rothen avec le fameux graveur mexicain disparu.

Posada (1852-1913). Génie de la gravure. Ses dessins ont gagné l’éternité. Mort dans l’indifférence, il n’en finit pas d’être redécouvert au-delà du Mexique, où son oeuvre a rejoint le patrimoine national, surtout depuis le centenaire de sa disparition en 2013. Le graveur de calaveras (« crânes » en espagnol) offre des images de squelettes plus vivants que des vivants.

Doué de mouvement, son ossuaire rigolard et picaresque abolit la frontière entre la vie et la mort; jamais la représentation du trépas n’avait été aussi joyeuse. Le virtuose du burin a chamboulé l’art macabre pour le faire coïncider avec la façon si singulière qu’ont les Mexicains de célébrer avec allégresse leurs défunts. Au coeur de ses créations, les reines de la fête, les calaveras sont partout. Crânes souriants, squelettes hilares portant avec coquetterie hauts-de-forme et canotiers, Posada offre avec un coup de main inégalé dans le domaine, une imagerie débordante de vie. Son oeuvre reste immense : plus de 15'000 gravures recensées (!).

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Une montre qui parle de joie, autant que de précision et de complications

Sous le coup de crayon de Denis Flageollet et de Michèle Rothen, la boite de la DW5 Cempasúchil offre un spectacle unique. Posada travaillait ses calaveras sur des plaques de zinc plates à l’eau-forte, Denis Flageollet et Michèle Rothen les miniaturisent à l’extrême, puis vont leur offrir le relief et les volumes. Inspiré à l’origine par la découverte lors d’un voyage outre-atlantique d’une ancienne gravure reproduisant une oeuvre joyeuse de Posada, l’horloger crée un monde totalement fantasmagorique à l’extérieur du garde-temps. A l’intérieur de la montre, le monde réel de la précision et de l’ingénierie horlogère. La montre témoigne d’une vision d’une allégresse latine débridée tout en étant fondée sur la compréhension et le respect des grands Maîtres horlogers du passé qu’elle transcende et sublime. OEuvre unique comme un pont entre le monde de l’art et celui de l’horlogerie, De Bethune crée une oeuvre qu’elle installe comme un repère à la frontière entre la vie et la mort. La DW5 Cempasúchil transforme le savoir-faire en émotion et la technique en beauté pure. Pour De Bethune, la démarche vaut pour l’art comme pour l’horlogerie. La DW5 Cempasúchil appartient à ces deux mondes. Elle parle de joie autant que de précision et de complications.

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L’alliance du titane bleui et de l’or : une nouvelle technologie pour marier les deux métaux

Dépassant le défi de la réinterprétation contemporaine des gravures de l’artiste mexicain, Denis Flageollet et sa complice Michèle Rothen y ajoutent les défis techniques supplémentaires non seulement d’un boitier en titane, mais aussi coloré au feu, gravé à la main, et orné pour la première fois de délicates insertions d’or, elles aussi gravées, pour magnifier les fleurs de Cempasúchil. Et pour surpasser encore la difficulté, il s’agit de plusieurs types d’alliage différents d’or 18K.

La couleur des métaux… l’un des terrains de jeu de prédilection de Denis Flageollet. Il lui est rapidement apparu qu’il fallait traiter le sujet différemment, jouant des nuances pour accentuer les aspérités de ce fameux portrait tableau de la Càtrina par Posada.

Dans sa fonderie à Sainte Croix, grâce à son savoir-faire hors-pair en la matière : or gris, or jaune, or rose, or vert (un or 18K allié à un peu d’argent), et même un nouvel or marbré (un mélange inédit entre de l’or gris, de l’or rose et de l’or jaune), Denis Flageollet joue des teintes inédites du métal précieux 18K pour souligner les éléments floraux de la pièce. Grâce à une nouvelle technique qu’il met au point dans ses ateliers, les deux métaux finissent même par s’accorder, se marier. Les multiples niveaux et nuances du décor offrent une magnifique et subtile profondeur visuelle accentuée par les parties gravées.
On peut aussi apercevoir une petite sphère bicolore qui indique les phases de lune. Composée de deux demi-sphères d'acier bleui et de palladium assemblées et polies, elle guide l’oeil vers l’affichage digital et minimaliste des heures et des minutes. Le tout est visible au travers d’un verre trempé de forme cabochon taillé à la main dont peu maitrisent sa réalisation.

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La gravure de Michèle Rothen, différente, tout en miniature, tout en volume

Entre gravure et micro-sculpture, le travail de gravure de Michèle Rothen surpasse tous les standards. C’est un travail infiniment précis, doublé d’un talent artistique suisse reconnu parmi les meilleurs. Le travail de gravure fût particulièrement difficile sur cette pièce car la gravure sur le titane est déjà une difficulté en soi (c’est un métal encore plus tenace que l’acier). Le marier avec de l’or fût un défi fou. Les graver ensemble, un défi inédit supplémentaire. Tout d’abord car il s’agit de l’alliance de deux métaux diamétralement opposés : la ténacité du titane mariée à la douceur de l’or. Ensuite, parce que les températures pour les travailler sont aussi très différentes.

Pour réaliser ce garde-temps, Denis Flageollet a utilisé un titane qu’il a patiemment usiné pour préparer les insertions d’or jusqu’à en obtenir les ajustements parfaits pour la pièce, le travaillant non seulement avant l’étape de la gravure, puis de nouveau après, au feu pour le coloriser, puis en le polissant à la main, reprenant chaque état de surface, chaque micro-détail, chaque relief, blanchissant certaines autres parties pour « soulever » le dessin afin de parfaire l’ensemble. Comme redessiner à nouveau une dernière fois la pièce.

Clin d’oeil plein de malice, le fond de la montre est également traité comme une véritable oeuvre d’art. Réalisé également en titane et en or 18K, il est orné d’une immense tête de mort, « encore une vraie Calavera » décorée de multiples fleurs, avec ses deux grands yeux dont l’un permet d’admirer, grâce à son ouverture taquine, le balancier spiral du mouvement.

Avec la DW5 Cempasúchil, De Bethune observe la notion de temps dans la culture mexicaine, les échanges admis entre le monde réel et le monde des morts en imaginant un objet de mesure du temps qui fait référence à tous ces passages.

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