On se souvient de l'Admiral's Cup. Une gamme de montres que Corum a lancée dans les années 1960 et qui a connu plusieurs générations, y compris durant la décennie 2010. Un boitier fort, étanche 100 m, des cornes longues, une couronne crantée protégée par un épaulement, elle se distinguait surtout par sa lunette à 12 pans et son cadran dont les index sont des drapeaux. Il faut dire que ce modèle était ancré dans les codes de la voile. Les fanions en question sont de ceux qui permettent aux bateaux de communiquer entre eux. Ils s'agit donc de « flammes » portant les chiffres de 1 à 12 dans le Code international des signaux maritimes.
En 2021, Corum nettoie et relance une gamme complète de montres qui se nomment désormais Admiral, tout court. Les codes originels sont conservés: drapeaux, lunette, affirmation d'un style. C'est un minimum de 16 références qui apparaissent d'un coup, pour donner une nouvelle dynamique d'ensemble à Corum. Les modèles 38 mm, plutôt féminins, ont une seconde au centre et les versions homme ou 42 mm jouent la petite seconde à 6 heures...ou le chronographe.
A coté de l'incontournable référence acier à cadran bleu, de l’indispensable modèle bicolore, on trouve quelques choix qui sortent de l'ordinaire. Comme cette version féminine au cadran chocolat coordonné à une lunette en or rose et sertie de diamants, et celle à cadran rose. Et le choix entre des bracelets en acier à trois maillons ou un caoutchouc coordonné au cadran.
Dans le registre complication sportive, Corum a choisi de doter l'Admiral 45 Automatic Openworked Flying Tourbillon Carbon & Gold d'une boite en carbone entremêlé de paillettes d'or et d'un calibre automatique à tourbillon d'un genre particulier. Tout d'abord, il s'agit d'un calibre squelette dont les organes principaux sont tenus par des ponts ajourés en porte-à-faux. Ensuite, le tourbillon est le seul de ces organes à ne pas posséder de pont, ce qui le classe dans la catégorie des tourbillons volants.
