Golden Bridge

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Golden Bridge - Corum
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Dans sa version haute joaillerie, la Golden Bridge se drape d'un sertissage en saphirs bleus et diamants.

La Golden Bridge est habillée dans différentes nuances de saphirs bleus et de diamants blancs. Les pierres rayonnent de leur éclat sur le cadran, la lunette, les cornes et la carrure. Elles dessinent un motif ondoyant qui vient se prolonger tout autour du poignet dans la version avec bracelet entièrement pavée. Cette dernière composition met en scène 546 saphirs baguette bleus (~ 20.63 cts) et 478 diamants baguette (~ 14.01 cts). La version avec bracelet en cuir de crocodile bleu  - paré d’une boucle sertie de 26 diamants ronds (0.31 ct) -  totalise quant à elle 360 saphirs (~ 15.18 cts) et 10 diamants.

Corum Golden Bridge B113/02060-113.273.69/0F03 GR43G

L’art du serti invisible réinventé


Le sertissages de la Golden Bridge requiert de l’artisan des doigts d’or, une expérience éprouvée, une précision à toute épreuve, ainsi qu’un véritable « oeil ». Le premier défi consiste à sélectionner les pierres qui devront non seulement être d’une extrême pureté, mais également parfaitement s’épouser entre elles. Taille, forme, couleur : tout doit concourir à former l’accord parfait, car la moindre fausse note se verrait immédiatement. Pour mener cet exercice délicat, l’artisan ne peut compter que sur son expérience et son oeil averti. Une fois la sélection des pierres réalisée, les surfaces en or blanc sont préparées pour acueillir le sertissage.


Le boîtier et le bracelet sont sertis selon la méthode classique du serti invisible. Mais Corum a dû réinterpréter cet art exigeant pour paver le cadran, afin d’éviter que les plus petites pierres ne se brisent. Le cadran a été monté à l’envers sur une plaque transparente, sur laquelle a ensuite été coulé un alliage à base d’argent. En s’insinuant dans les minuscules interstices entre les pierres, la matière les a solidarisé entre elles jusqu’à former une plaque, qui pouvait alors être retirée du support transparent et montée sur le cadran en or. Et c’est précisément à ce moment que naissait la magie du serti invisible, puisque la structure métallique soutenant les pierres s’effaçait complètement, pour ne libérer que l’éclat inaltérable des saphirs et des diamants.

Corum Golden Bridge B113/02060-113.273.69/0F03 GR43G

Le calibre CO 113


La Golden Bridge abrite le calibre CO 113. Ce calibre linéaire est capable d’épouser aussi bien le boîtier tonneau de la Golden Bridge (35 x 51.2 mm) que celui, plus petit, de la Miss Golden Bridge (23.3 x 44.26 mm). Il est le digne descendant du premier mouvement baguette de l’histoire créé par Corum en 1980. Un calibre devenu iconique, grâce à sa construction hors normes sur un axe vertical, faisant de la transmission de l’énergie un véritable défi.


Le calibre CO 113 est prolongé par la couronne à 6h, alignée dans son axe vertical. Un ingénieux système de remontage à bride glissante permet d’éviter de forcer le mécanisme, tandis qu’un embrayage a été spécialement développé pour dissocier le remontage de la mise à l’heure, dans une construction où les roues et pignons sont montés entre la platine et le pont.


D’une grande précision, le calibre CO 113 est doté d’un balancier à inertie variable plutôt que d’un système classique à raquette. Il est muni de deux piliers visibles sur les ponts pour plus de résistance et de rigidité. Complexe, le calibre CO 113 n’en est pas moins esthétique. Son pont supérieur en or 18 ct arbore la signature Corum gravée à la main, de même que de fines ondulations représentant les trois variétés de fougères poussant dans les forêts chaux-de-fonnières, région qui a vu éclore la marque Corum. Les quatre verres saphir – glace, fond et carrure – permettent d’admirer à 360° les rouages de cette mécanique battant à la fréquence de 4 Hz (28'800 alternances/heure), pour une réserve de marche de 40 heures.

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