Une Lionne au poignet

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The individuality of the lioness - Claude Meylan
Worldtempus a eu le privilège de porter durant quelques semaines une nouveauté de Claude Meylan, la Lionne Initiale. Quand la mécanique devient romantique…

Cette année, la maison de la Vallée de Joux s’enrichit de plusieurs modèles au sein de ses collections. Notamment, la collection Lionne voit l’arrivée de la Lionne Initiale, un garde-temps personnalisable autant dans son esthétique que sa mécanique. J’ai eu le privilège de tester cette pièce horlogère féminine. Voici mes impressions.

J’ai l’habitude de porter des montres classiques, sobres. Et s’il y a un côté vintage en plus, je suis ravie. Avec la Lionne Initiale, je peux dire d’entrée de jeu que mes codes du traditionnel et classique ont été quelque peu chamboulés. Car cette pièce horlogère au design nostalgique est au goût du jour et mélange parfaitement le savoir-faire horloger et la société de consommation actuelle dans laquelle nous vivons. On aime, on prend. On n’aime plus, on jette. La Lionne Initiale permet de s’adapter à cette mouvance sociétale avec la personnalisation du design. Ce n’est pas un simple objet que l’on a au poignet, mais une œuvre dont on a mis un peu de soi.  

Claude Meylan

Je m’explique : Claude Meylan, maître du squelettage, donne la possibilité à la gente féminine de choisir et de personnaliser son garde-temps, en tous points. De ce fait, nous ne pouvons qu’être satisfaites de ce que l’on a choisi par nous-mêmes. Un bracelet en satin technologique sans couture ? Soit ! Ah non plutôt un traditionnel bracelet en cuir noir, brun ou blanc ? Soit ! Mais la véritable personnalisation se fait au sein même de la montre. Ce sont les lettres en superposition des décors du mouvement auxquels nous donnerons la forme de nos initiales, ou celles de qui l’on veut. « CM » pour Claude Meylan. « IG » pour moi-même, « NA » pour une amie, un grand « M » unique pour la reine de la pop Madonna, qu’importe, tout est façonné selon nos désirs. Cette personnalisation, telle une déclaration, rend la mécanique sensuellement romantique. 

Claude Meylan

La maison Claude Meylan maîtrise l’art du squelettage et le prouve une fois de plus. La Lionne Initiale, disponible avec un mouvement automatique ou un mouvement mécanique à remontage manuel,  compte un boîtier de 35 mm qui laisse apercevoir en son centre, sous les ponts, le ballet des roues des heures et des minutes, le spectacle dansant des rouages mécaniques. Les index, romains, apportent la touche nostalgique que j’apprécie tant. 

Résultat

Pour mon entourage, une majorité a apprécié le concept de la personnalisation de la montre. Il est vrai que c’est chose rare en horlogerie. Beaucoup l’ont trouvé un peu trop classique à leur goût. Ma foi, les goûts et les couleurs…..
Pour ma part, bien que séduite par l’idée d’avoir une montre personnalisée à mon goût, la Lionne Initiale ne me convainc pas entièrement. Je suis une amoureuse des squelettes. J’aime voir la mécanique, observer les roues, me focaliser sur un tourbillon ou encore sentir la masse oscillante danser à mes moindres mouvements. Ce qui fait la force et l’identité de cette pièce horlogère, ses initiales, sont pour moi son désavantage. Trop grandes, trop présentes, elles m’obstruent la visibilité de la mécanique. Mais c’est là bien le seul point négatif. Pour ce qui est du raffinement, de la féminité et de la classe innée que confère le savoir-faire de la maison Claude Meylan à la Lionne Initiale, je ne peux que dire être séduite. 

 

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