Picciotto : « Les six pièces à ne pas manquer en 2018 »

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Picciotto: “Six watches to watch in 2018” - Chronopassion
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Le président fondateur de Chronopassion, trend setter de la galaxie horlogère, lève le voile sur certaines pièces qui devraient marquer l’année.

Le détaillant est un équilibriste. Il doit donner satisfaction à l’amateur débutant comme au collectionneur chevronné. Être capable de répondre aux besoins actuels comme à ceux de demain, encore non identifiés. Le tout, bien souvent, en anticipant les modes et en limitant son allant sur ses propres coups de cœur. Et là où certains bombycineraient des lustres, le détaillant n’a que quelques semaines pour décider de son année...

Laurent Picciotto, lui, tranche entre raison et passion, entre réalité et instinct, entre classiques éprouvés et coups de cœur impulsifs. C’est le propre de Chronopassion : l’éclectisme. L’année 2018 ne fera pas exception.

Ainsi, Chronopassion a jeté son dévolu sur des références qui, selon lui, feront date. Parmi elles, les nouvelles Tudor Black Bay Fifty-Eight mais aussi les Black Bay « S&G », pour Steel & Gold. « Les nouveaux cadrans champagne sur bracelets cuir sont très réussis. Quant à la plongeuse Fifty-Eight, nous avons eu beaucoup de NATO et son bracelet en cuir vieilli est une excellente alternative ».

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Autre « nouveau venu » rue Saint-Honoré : Bulgari. Plus précisément, l’Octo de Bulgari. C’est une première chez Chronopassion, jamais la manufacture de Neuchâtel n’y avait été représentée. « Cela faisait quelques années que je tournais autour de l’Octo. Il y a évidemment un style Genta qui, personnellement, me parle. Il y a ensuite le cheminement de la collection. De la Finissimo à la Squelette en passant par le Tourbillon, on voit une identité qui s’affirme, une maitrise technique évidente, la perfection d’un design servi par une mécanique d’exception ».

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Hublot et Audemars Piguet osent (et convainquent)

Hublot, pour sa part, est à la fois un incontournable...et un coup de cœur personnel : « la Big Bang Unico Red Magic, c’est un outrage, mais un outrage parfaitement maitrisé, amusant, doublé d’une performance technique que l’on attendait depuis longtemps. Une céramique rouge aussi intense, c’est une vraie prouesse », juge Laurent Picciotto.

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Enfin, au rayon des incontournables, l’homme a une nouvelle fois jeté son dévolu sur Audemars Piguet, manufacture partenaire de Chronopassion depuis deux décennies. « Les séries limitées pour le 25ème anniversaire de la Royal Oak Offshore ont deux avantages majeurs. Déjà, ce sont de vraies séries limitées : 50 exemplaires par modèle, pas une de plus. Ensuite, elles apportent véritablement un style nouveau, une architecture audacieuse qui fera date parce qu’elle peut préfigurer l’Audemars Piguet du XXIe siècle ».

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L&JR : proposer plus...pour moins

Au rayon des surprises, il y a L&JR. La marque est née de l’association entre Lionel Ladoire et Jorg Hysek Junior, respectivement « L » et « JR ». Le cahier des charges est simple : offrir le maximum de valeur perçue pour un positionnement défiant toute concurrence. « C’est au-delà de ce que l’on a l’habitude de voir dans cet exercice », analyse Laurent Picciotto. « Le produit est original, parfaitement conçu, a déjà son propre style et est proposé à un tarif trois fois inférieur à ce que l’on pourrait attendre ».

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Enfin, plus atypique : Carl Süchy & Söhne. « J’avoue avoir été séduit par la démarche », explique Laurent Picciotto. « Il y a là un très bon mouvement mécanique et une esthétique qui, de prime abord, la destine à des collectionneurs avertis. C’est un guillochage audacieux qui se révèle pleinement une seule seconde par minute, une démarche créative à laquelle Chronopassion s’identifie ». Le premier modèle de la marque d’inspiration viennoise est déjà rue Saint-Honoré.

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