Layla

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Layla - Christophe Claret
Deux ans après avoir dévoilé sa première montre féminine, Margot, Christophe Claret offre une nouvelle variation aux couleurs de l’Orient en une série limitée de 20 pièces.

Quelle amoureuse ne s’est jamais amusée à effeuiller une marguerite pour connaître les sentiments de l’élu de son cœur ? Hasard de la déclaration, jeu de l’amour... Le temps se courtise à l’envi dans cette création de Christophe Claret : le célèbre badinage s’anime sur le cadran de la montre Layla, une complication féminine élégante et romanesque.

Layla intègre un ingénieux dispositif permettant de reproduire l’aléa de la nature. D’une simple pression à 2h, la montre s’anime. Chaque fois, un pétale, parfois deux, disparaît sous le cadran, dans un déplacement qui reproduit parfaitement la gestuelle du délicat effeuillage. Le verdict tant attendu s’annonce alors, calligraphié dans une fenêtre à 8h. Inscrits sur un disque rétrograde, les états amoureux « un peu – beaucoup – passionnément – à la folie – pas du tout » en Arabe s’arrêtent de façon aléatoire. La difficulté pour l’équipe de Christophe Claret fut d’adapter le mouvement de la Margot pour cette variante en adéquation avec la lecture de droite à gauche de la langue arabe.

Chaque actionnement du poussoir fait également retentir une note claire et limpide, rythmant ainsi l’avancée de l’animation. Fer de lance de la Manufacture, le mécanisme à sonnerie mêle technique et esthétique : visible dans une ouverture sur la carrure, le marteau se pare d’un rubis serti dans un chaton en or. Il vient frapper verticalement le timbre cristallin, laissant ainsi admirer son mouvement. Enfin, un correcteur à 4h permet la remise à zéro : tous les pétales réapparaissent instantanément autour du pistil et le guichet affiche à ce moment trois petits points. L’affichage et le mécanisme du jeu d’effeuillage sont protégés par un brevet.

Le cadran affiche une féminité romantique : la nacre naturelle rosée révèle au gré de ses reflets irisés quelques vers du poète arabe, Qays Al Mulawwah. Le poème, dont sont extraits les vers, raconte l’histoire de Qays, jeune poète et fils d'une illustre famille de Bédouins, tombant amoureux de sa cousine Layla.

Féminine, la boîte en or adopte un profil galbé pour épouser les poignets les plus fins. Afin d’adoucir encore sa silhouette, elle cache sa couronne de remontage à l’arrière de l’attache supérieure du bracelet. L’entre-corne est ornée en son centre d’une émeraude. La mise en lumière se poursuit sur la lunette, habillée de diamants baguette.

Le fond du boîtier dévoile un carrousel de la couleur des sentiments. Ce dernier, ajouré et stylisé en forme de fleur, dont le cabochon central dissimule le roulement à billes, arbore huit pierres précieuses triangulaires de couleurs différentes dont la symbolique se réfère à un sentiment : espoir, passion, tendresse... traduit en Arabe également.

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