Promesse, une offensive de charme

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Charm offensive - Baume & Mercier
Promesse, c’est le nom de la nouvelle collection féminine de Baume & Mercier. Une ligne classique par son design, mais offrant un très large potentiel esthétique.

La nouvelle collection dame de Baume & Mercier avait fait fort au dernier SIHH : faire parler d’elle...par leur absence !

Alain Zimmermann, CEO de la maison, expliquait ainsi son choix stratégique de retarder la sortie de la nouvelle collection : « Si je vous en parle maintenant, vous allez en parler tout de suite et il y aura un trop grand décalage par rapport à la disponibilité des pièces, en septembre ». Finement joué. La marque avait ainsi pu dédier toute l’attention à ses collections masculines, tout en se réservant une attention maximale plus tard.

« Plus tard », c’était ce 5 juin, à Paris. Baume & Mercier y a dévoilé avec faste sa nouvelle ligne pour femme, Promesse. Dans le cadre d’un hôtel particulier typiquement parisien, dans le quartier du Marais, Alain Zimmermann, CEO, et David El Hayani, directeur France, ont rendu hommage à l'élégance des femmes avec cette toute nouvelle collection qui va désormais prendre place aux côtés des Linea.

Qu’est-ce que cela change ? Que Baume & Mercier est l’une des rares marques à avoir désormais des collections à stricte parité, avec trois gammes masculines (Clifton, Classima, Capeland) et trois collections féminines (Linea, Promesse, et la mixte Hampton).

Affinité vintage

Lors de l’officialisation des Promesse, Baume & Mercier a eu soin de recadrer leur genèse au sein du patrimoine de la marque. Sept vitrines mettaient en scène l’empreinte laissée par la maison sur l’horlogerie féminine : la Marquise au bracelet «esclave», la futuriste Galaxie, la subtile montre Etrier, la très tendance Catwalk ou encore la versatile Linea, signant chacune leur époque.

Que sont donc ces Promesse tant attendues ? Indéniablement, des pièces classiques, dont l’audace maîtrisée et le discret diamètre permettront de trouver leur place dans le paysage horloger, asiatique notamment.

Un lancement XXL de 14 références

Pas moins de 14 modèles sont dévoilés. Ils sont disponibles en deux formats, 30 et 34 mm. La référence est clairement orientée vers les pièces des années 50 et 60, coutumières de ce gabarit qui fait aujourd’hui son retour en force chez les dames.

Les deux versions seront proposées soit en quartz (Ronda 782) soit en automatique (bases ETA), dotées de ses 42h conventionnelles de réserve de marche. Cela dit, les variations techniques seront toujours les mêmes : heures, minutes et secondes sur les modèles automatiques uniquement. On salue le choix de ne pas mettre, pour le moment, de guichet de date. Dans 30 mm, c’est un exercice périlleux, peu lisible.

 

Baume & Mercier, la couronne de la Promesse, insérée dans sa carrure, permet de respecter son profil circulaire

 

Fétiche asymétrie

Ce qui surprend le plus dans cette vaste première collection est le potentiel esthétique qu’elle offre. Globalement, l’idée maîtresse est celle de l’asymétrie, que l’on retrouvait déjà dans la Lady 8 de Jaquet Droz. La Promesse offre ainsi un large rehaut externe, plus large que haut. Il permet de multiples fantaisies décoratives possibles : nacre, doré, sertissage, noir, acier, etc., avec toutes les combinaisons imaginables avec le reste de la boîte. On note également une couronne rentrée dans la carrure, offrant ainsi un profil presque totalement rond.

Côté cadran, le guillochage est assurément le maître mot. « Drapé », c’est la définition de cette gravure qui vient iriser le cadran depuis son centre. Les quatre index appliqués ne viennent pas l’étouffer, c’est une Promesse qui respire, voire qui brille lorsque son cadran est serti d’index en diamants. L’ensemble est porté par un large choix de bracelets acier, cuir ou satin, sans que la marque n’ait repris le système de bracelets interchangeables qui ont fait la notoriété des Linea.

Côté fond, seul le mouvement mécanique se dévoile à travers un verre saphir. Par contraste, le fond plein du quartz s’avère quelque peu austère... On apprécie toutefois le travail de finition sur la masse oscillante et le perlage côté mouvement.
Le prix, pour finir, est la carte maîtresse de Baume & Mercier. En Europe, il s’étendra de 1550 à 5900 euros. Le segment est lucratif mais très occupé. Gageons que Baume & Mercier y tiendra toutes ses Promesse(s).

 

Baume & Mercier, grâce au potentiel esthétique de son design, la Promesse peut se faire pièce de standing, à l’instar de cette version noir et diamants.

 

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