Comme toute grande invention, la répétition minutes est née d’un besoin impérieux: celui de la lecture de l’heure dans l’obscurité, lorsque l'électricité n'existait pas.
Audemars Piguet fabrique des répétition minutes depuis sa fondation en 1875 et la spécialité occupe une place de choix dans son patrimoine. Sa première montre bracelet à répétition minutes a été créée en 1892 et à la fin des années 1980, la Manufacture fut l’une des premières à relancer la complication qui était tombée dans l’oubli depuis des décennies.
La nouvelle Millenary Répétition Minutes en or rose est une montre à remontage manuel, construite en trois dimensions dans un boîtier ovale, qui arbore un mouvement sophistiqué caractérisé par l’échappement Audemars Piguet, un double spiral et un mécanisme de sonnerie. Inspiré par le travail de l’horloger français du XVIIIème siècle Robert Robin, le système conjugue le haut rendement de l’impulsion directe et la fiabilité de l’ancre suisse traditionnelle en éliminant la nécessité de lubrifier les palettes. La montre bénéficie en outre d’un système d’armage spécifique avec une commande glissante située à 9 heures, comme de coutume, mais un barillet déplacé à 2 heures.
L’organe régulateur comprend deux spiraux superposés au lieu d’un seul. Ce système à spiraux plats, opposés l’un à l’autre, compense automatiquement les défauts éventuels d’équilibre et permet la suppression des courbes terminales.
Dans son ensemble, le dispositif de double spiral combiné à l’impulsion directe sur la roue de balancier réduit les effets négatifs subis par l’organe réglant, avec pour conséquence une efficacité et une précision accrues.
Le boîtier ovale Millenary en or rose, à carrure brossée et lunette polie, encadre un cadran ajouré qui laisse largement apparaître les ponts anglés à la main, les coins rentrants et la finition anthracite. On remarquera également les timbres bleuis de la répétition minutes.
