Test au porter : Militare Alpini IRM

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Hands on: Militare Alpini IRM - Anonimo
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Nul besoin d’avoir le physique de l’emploi – ni l’esprit – pour apprécier cette montre d’inspiration militaire. Elle se porte même fort bien au féminin.

Soyons clair d’emblée : cette édition limitée Militare Alpini IRM (avec indicateur de réserve de marche) rend hommage au 4e régiment des chasseurs alpins italiens, avec lesquels je ne me connais pas de points communs. Et ce n’est pas dans les conditions extrêmes imposées par les forces de la nature qui dominent en haute montagne où ces soldats surveillent les frontières et garantissent la paix de nos pays que j’ai testé cette montre. Elle m’a accompagné plusieurs jours de suite dans mes activités quotidiennes qui n’ont rien du parcours du combattant - bureau, shopping, trajet en voiture, etc - et les seules conditions de terrain qu’elle a subies à mon poignet furent les promenades avec mon berger allemand dans le Jura et une sortie à moto, toutes par temps clément.

Pourquoi alors avoir choisi de tester cette montre ? Avant tout parce qu’elle m’a beaucoup plu lorsque nous l‘avons reçue à la rédaction. J’aime les grandes montres, et malgré son nom Militare - de prime abord rédhibitoire pour moi - cette Alpini IRM, avec son bracelet et ses chiffres blancs, est sans doute le plus féminin des modèles Anonimo – un paradoxe, car il est sensé rappeler les combinaisons d’hiver des chasseurs alpins, le modèle jumeau, couleur khaki, rappelant leurs tenues d’été.
Autre atout: le boîtier en bronze. Je n’apprécie guère l’or jaune et je n’en porte pas, mais la jolie couleur miel foncé et matte du bronze – un bronze spécial qu’Anonimo enrichit en aluminium, et qui ne contient pas de nickel – offre une heureuse alternative aux métaux « gris » que je porte habituellement et avec lesquels elle se marie bien. Le bronze est voué à se patiner et à changer d’apparence avec le temps, forgeant ainsi une montre de plus en plus unique que les collectionneurs ne sont pas les seuls à apprécier. Mais en trois semaines, le changement n’est pas manifeste, et je n’ai remarqué qu’un très léger noircissement sur la carrure du boîtier.

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Enfin, dernier coup de cœur, l’affichage atypique des chiffres  - le 12, le 04 et le 08 - sur un cadran en bronze lui aussi, par ailleurs élégamment épuré, offre une lecture de l’heure en pyramide. Anonimo y traduit une représentation du Cervin, symbole à son tour de l’ancrage de la marque en Italie et en Suisse. A mes yeux, ces chiffres traduisent surtout une originalité anticonformiste qui n’est pas pour me déplaire.

Si l’esthétique de cette Militare Alpini IRM aux allures puissantes et solides m’a donc séduite, qu’en est-il du confort au porter ? Avec un boîtier de 43,4 mm de diamètre et de 14,50 mm d’épaisseur, la montre ne se fait pas oublier sur le poignet. Sans être lourde, elle affirme tout de même sa présence et mieux vaut bien serrer le bracelet pour éviter qu’elle ne tourne sur le poignet. Elle abrite le calibre ETA 7001 à remontage manuel, équipé d’un module additionnel de réserve de marche d'environ 40 heures (avec indicateur coloré rouge positionné à 9h). La montre doit donc être remontée via la couronne positionnée à 12 heures et protégée entre les cornes du bracelet, une caractéristique de la collection Militare. Il faut retirer la montre pour la remonter, mais l’opération est simple : une petite pression sur les charnières mobiles suffit pour accéder à la couronne. Elles se referment ensuite d’un clic sur le dispositif breveté qui assure l’étanchéité (120 mètres) de la montre.

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Cette Militare Alpini IRM est une édition limitée de 97 pièces. Elle existe aussi en version chronographe (automatique), avec le même choix de couleur blanc et khaki, et en édition limitée. La collection Militare, quant à elle, se décline en modèles automatiques, en acier, bronze ou acier et DLC noir, avec cadrans noirs, bleus, ou bronze. Ils offrent une petite seconde et une date. Les modèles chronographes se présentent dans les mêmes configurations de boîtiers et de cadrans.

Ne manquez pas dans quelques jours le test grandeur nature de l’Anonimo Nautilo, par Olivier Müller. A suivre…

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