Un amour…automate !

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Animated by a love of… automata! - Jaquet Droz
WorldTempus s’est rendu aux Ateliers Jaquet Droz découvrir l’amour que la marque porte aux automates. Une ode à la poésie mécanique.

Situés non loin des champs de la campagne de La Chaux-de-Fonds, les Ateliers Jaquet Droz invitaient la semaine dernière quelques journalistes triés sur le volet pour une journée conviviale, où le nouveau CEO, Christian Lattmann, présentait l’histoire de la marque, et plus particulièrement l’amour de cette dernière pour les automates. 

« Pierre Jaquet-Droz était un génie de la mécanique ! », explique Christian Lattmann. « Mais pas uniquement. Il était également créateur d’émerveillement  grâce à ses automates. Et c’est cet émerveillement que nous désirons produire au travers des garde-temps Jaquet Droz aujourd’hui ». 

Horloger et mécanicien, Pierre Jaquet-Droz réalisa entre 1768 et 1774 trois automates, avec l’aide de son fils, Henri-Louis, et de Jean-Frédéric Leschot, son fils adoptif. Après avoir été présentées lors de divers voyages, ses créations seront vendues à des collectionneurs, à plusieurs reprises. Leur voyage en Europe continue jusqu’à revenir en Suisse, au Musée d’Art et d’Histoire, où il est possible aujourd’hui de les voir fonctionner en démonstration, le premier dimanche du mois ou sur réservation. 

L’Ecrivain, le Dessinateur et la Musicienne séduisent par leur ingéniosité. L’Ecrivain, le plus compliqué des mécanismes, est un automate assis devant un pupitre, tenant une plume d’oie à la main, qu’il trempe dans l’encrier avant de la secouer légèrement pour ensuite dessiner des lettres sur le papier. Le Dessinateur, lui, est capable de réaliser quatre dessins grâce à trois jeux de cames d’origine : un portrait de Louis XV, un chien, un Amour sur un char tiré par un papillon et un couple royal anglais. C’est grâce à un petit soufflet dissimulé dans la tête de l’automate que ce dernier peut chasser les poussières sur le dessin à intervalles réguliers, tel que le ferait un être vivant dans la même situation. Enfin, la Musicienne est assise devant son orgue à flûtes. Possédant un mécanisme qui actionne ses dix doigts, elle joue réellement de son instrument. Au total, ce sont cinq morceaux de musique qu’elle est capable de jouer. Autant de complications réalisées qui permettent non seulement de créer l’émerveillement chez quiconque observe les automates, mais également de ressentir des sentiments, que cela soit de découverte, de joie ou de peur. 

Automates

L’oiseau en cage
Les Ateliers Jaquet Droz ont en leur possession un autre automate non dénudé de charme : une cage à oiseaux chanteurs. Une fois le mécanisme lancé, les oiseaux tournent sur eux-mêmes en sifflotant, autour d’une cascade d’eau ruisselante simulée par le tournoiement de verre en cristal. À noter que Pierre Jaquet-Droz a embrassé le mouvement naturaliste qui marqua les scientifiques, les artistes et les philosophes du XVIIIe siècle. Cet engouement pour la nature et ses habitants fut son inspiration première pour ses créations d’automates. Une poésie mécanique qui ne lui trouva pas de limite. 

oiseaux chanteurs

Charming Bird
Parmi les nouveautés de l’année figure la réinterprétation de la Charming Bird, présentée à Baselworld en 2015 et qui fut saluée par le prix d’exception mécanique 2015 du Grand Prix d’Horlogerie de Genève. Cette nouvelle pièce horlogère reflète la sensibilité de Jaquet Droz au monde de la faune et de la flore. En introduisant un oiseau chanteur dans une montre bracelet, la marque horlogère de La Chaux-de-Fonds a su faire preuve d’une grande virtuosité mécanique, sublimée par une poésie contemporaine, ode à la nature. 

Aujourd’hui disponible avec un cadran en nacre blanche gravée et peinte à la main, la montre, toujours d’un diamètre de 47 mm, dispose du Calibre Jaquet Droz 615, un mouvement mécanique à remontage automatique. Doublé d’un mouvement automate avec oiseau chanteur, dont le déclenchement du chant se fait par un poussoir situé à 2h, le garde-temps donne illusion d’être en présence d’une véritable mésange grâce à la qualité du son produit au sein du boîtier. « Le but premier de nos produits Métiers d’Art, c’est qu’ils soient beaux ! », explique Christian Lattmann. « La beauté du produit est une chose inhérente à la marque. Une montre devient un objet d’art si elle est belle et procure une émotion». 

 

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