Enchères de Novembre 2020 à Genève

Image
Enchères de Novembre 2020 à Genève  - Antiquorum
7 minutes read
Découvrez ci-dessous huit lots sélectionnés par les experts d’Antiquorum en raison de leur caractère exceptionnel et de leur beauté.

LOT 403 – Vacheron Constantin, réf. 43050, prototypes Mercator en or jaune

Présenté pour la première fois dans une vente aux enchères, ce lot extrêmement rare de prototypes Mercator est la propriété de M. Genbrugge, le concepteur et émailleur de cette montre Vacheron Constantin spéciale en édition limitée.

L’émaillage de ces deux prototypes a été réalisé par M. Grenbrugge avec son épouse Lucie. Les collectionneurs seront impressionnés par la profusion de détails, en particulier toutes les inscriptions qui n’ont pas pu être conservées ultérieurement sur les modèles de série, qui rend ces pièces d’autant plus uniques.

Vente aux enchères de Novembre 2020 à Genève

Le lot est proposé dans un état comme neuf, avec un boîtier en or portant les traces d’un sceau d’usine vert, un certificat d’authenticité et un coffret horloger spécialement fabriqué pour ces deux pièces, sachant que les modèles Mercator de série n’étaient disponibles que séparément.

LOT 200 – Patek Philippe, réf. 5020, Perpetual Calendar Chronograph en or rose

Inédite sur le marché et en excellent état, cette référence 5020 surnommée « écran TV » en raison de la forme particulière de son boîtier « coussin », nous est confiée par son propriétaire suisse original.

Vente aux enchères de Novembre 2020 à Genève

Le design avant-gardiste et les proportions audacieuses de la référence 5020 la distinguent des autres chronographes à calendrier perpétuel de Patek Philippe. Les experts s’accordent à dire qu’au cours de sa période de production (1995-2001), seulement 220 pièces ont été produites au total avant l’arrêt de la production : 200 en or jaune, or blanc et or rose 18 carats, et 20 en platine.

LOT 295 – Rolex, réf. 6264, Cosmograph Daytona Paul Newman

Comptant parmi les plus rares modèles Cosmograph, la référence 6264 n’a été produite que pendant une courte période au début des années 1970. On estime que seuls 1 700 exemplaires en acier inoxydable de la référence 6264 ont été produits. Outre sa rareté, cette montre séduit aussi grâce à son cadran « Paul Newman PANDA » (la montre a été surnommée « Daytona Paul Newman » dans les années 80 après la découverte d’une photo du célèbre acteur la portant au poignet).

Vente aux enchères de Novembre 2020 à Genève

Aux côtés de la référence 6262, il s’agit du dernier chronographe Rolex équipé de poussoirs à pompe, mais son calibre 727 revendique une fréquence supérieure qui en améliore la précision.

LOT 374 – Rolex, réf. 5514, Submariner COMEX

La référence 5514 est la seule que Rolex ait créée exclusivement pour la Comex (Compagnie Maritime d’Expertises). En effet, les autres références COMEX sont des modifications d’autres pièces Rolex originales. C’est l’une des raisons pour lesquelles le modèle Submariner 5514 est désormais le plus recherché de toutes les références COMEX.

Vente aux enchères de Novembre 2020 à Genève

Comme les plongeurs de la Comex travaillaient dans des conditions extrêmes, les montres étaient renvoyées tous les six mois chez Rolex pour révision. Elles étaient méticuleusement révisées, mais dans de nombreux cas également améliorées à chacun de leur passage chez Rolex. D’après d’anciens plongeurs de la Comex, certaines des premières références 5514 n’avaient pas de logo COMEX sur le cadran. Quand elles étaient envoyées chez Rolex pour révision, leurs cadrans étaient remplacés. Certains portaient le logo COMEX, ce qui rend ces versions encore plus rares.

LOT 320 – Patek Philippe, réf. 130, chronographe en or jaune

Mise en vente par le descendant de son propriétaire suisse original, cette référence 130, quintessence du chronographe Patek Philippe, a été conservée en très bon état dans son coffret d’origine. De plus, son cadran est en excellent état et ne présente aucun défaut.

Vente aux enchères de Novembre 2020 à Genève

Le design élégant de cette montre est également dû au savoir-faire du fabricant de son boîtier : Émile Vichet, un artisan genevois réputé pour ses cornes allongées originales « en griffe » et son poinçon sur le côté du boîtier.

Lancée en 1934 et produite jusqu’en 1964, la référence 130 reste l’un des chronographes les plus prisés des collectionneurs. Le lot présenté par Antiquorum lors de cette vente en est l’un des plus beaux exemplaires.

LOT 405 – Audemars Piguet, réf. 5402, Jumbo Royal Oak, série B en or jaune

Lancé en 1972 avec un design du légendaire Gérald Genta, ce modèle a d’abord été produit en quatre séries A, B, C et D, chacune présentant des changements au niveau du mouvement ou du bracelet. Limitée à 1 000 exemplaires, la série B est dotée du calibre 2121 original produit par Jaeger-LeCoultre. Achetée en juin 1974, cette montre-bracelet en or jaune 18 carats B12789, numéro de série 040, avec son cadran gris à motif « Petite Tapisserie » en excellent état, est très recherchée par les collectionneurs, car en plus de tout ce qui a été mentionné plus haut, la version en or de cette référence est plus rare que les modèles en acier. Détail intéressant : la boucle déployante est aussi en or jaune 18 carats.

Vente aux enchères de Novembre 2020 à Genève

LOT 290 – Rolex, réf. 1665, Double Red Sea-Dweller, Mark II

La montre Rolex Sea-Dweller a été conçue en collaboration avec la Comex, la célèbre Compagnie Maritime d’Expertises. Lors des missions sous-marines, les montres des plongeurs tombaient en panne en phase de décompression quand la glace explosait à cause d’une accumulation de pression interne. Rolex a modifié les modèles classiques Submariner réf. 5513 en leur ajoutant une valve à hélium pour évacuer la pression tout en préservant l’étanchéité de la montre. En 1967, les premiers lots de montres Sea-Dweller réf. 1665 ont été confiés à des revendeurs agréés et à certains plongeurs en vue de les tester. Les modèles originaux ont été proposés avec deux lignes de texte rouge sur le cadran jusqu’en 1977. Cette icône emblématique a marqué l’histoire de la plongée et celle de la manufacture à la couronne. Membre de la série Mark II de la Sea-Dweller « Double Red », caractérisée par sa couronne Rolex avec une minuscule ouverture sur la partie inférieure ainsi que l’alignement du D de Dweller avec la lettre I de Submariner, cet exemplaire possède un boîtier robuste présentant très peu de traces de polissage et d’usure.

Vente aux enchères de Novembre 2020 à Genève

Cette montre convoitée est mise en vente par son premier propriétaire d’origine espagnole. Elle est effectivement dans un état de conservation exceptionnel. Les 3 derniers chiffres du numéro de série sont correctement gravés à l’intérieur du fond de boîte. L’état du cadran est presque comme neuf (le revêtement de certains indices horaires est craquelé/usé), avec une très belle patine beige sur les indices horaires et les aiguilles, ce qui en fait un formidable exemplaire de la référence 1665 encore inédit sur le marché.

LOT 59 – Omega, réf. 166.077, prototype Seamaster Ploprof

Cette montre de plongée mérite tous les superlatifs : ce superbe prototype en acier inoxydable à remontage automatique historiquement important et extrêmement rare appartenait à Christian Bonnici, membre de l’équipe originale de Jacques Cousteau.

Vente aux enchères de Novembre 2020 à Genève

Ce « Prototype » du modèle Ploprof, comme le montre la gravure sur le fond de boîte, fait partie de la première série remise aux membres de l’équipe Cousteau pour qu’ils la testent pendant leurs plongées. Les archives d’Omega attestent que tous ces prototypes portent un numéro de lot. En l’occurrence, ces prototypes Seamaster 600 faisaient partie du lot n° 4, chiffre suivi du numéro de série de la montre démarrant à 100. Cet exemplaire porte l’inscription 4-100, ce qui prouve qu’il s’agit de la première montre de ce lot.

Chose rare, la montre est fournie avec son livret Omega Life – sur la couverture duquel on peut lire les mots « Life Book, Ploprof N° 4-100, Série 0 » – qui contient le mode d’emploi de la montre et un journal de plongée permettant de détailler chaque mission en commentant les problèmes et défauts à faire remonter à Omega (certaines remarques disent « lecture difficile à moins 100 mètres », « rupture du bracelet avant le départ », « difficile d’utiliser la couronne sous l’eau », jusqu’au dernier commentaire, le 10 février 1972, qui précise que « le mouvement ne fonctionne plus »). Équipé d’un des premiers cadrans où le mot PROFESSIONAL apparaît au-dessus de l’inscription Seamaster 600, mais aussi d’un grenage sur le boîtier – autant d’éléments typiques des toutes premières versions, comme la grande aiguille des heures luminescente –, ce prototype a conservé toutes les caractéristiques qu’il possédait lors de sa livraison en juillet 1971.