Memoris Red Eclipse

Image
Memoris Red Eclipse - Louis Moinet
3 minutes read
C’est aujourd’hui, à l’occasion de l’éclipse de lune de cette nuit, que Louis Moinet présente officiellement sa Memoris Red Eclipse.

Certes, avec ses 96'000 francs suisses, c’est la montre la plus chère des six finalistes de la catégorie Chronographe du Grand Prix d'Horlogerie de Genève de cette année. Il n’empêche qu'avec la Memoris Red Eclipse de Louis Moinet, on en a pour son argent: un mouvement unique, conçu tout spécialement pour rendre visible le mécanisme du chronographe (ce qui en fait un chronographe-montre plutôt qu’une montre-chronographe, selon Louis Moinet), des composants du mouvement décorés à la main, un décor de ciel étoilé manufacturé au moyen d’une guillocheuse traditionnelle, et un boîtier gravé à la main avec des cornes serties, sans oublier, à 6 heures, le sous-cadran des heures et des minutes en émail grand feu.

Le plus frappant dans ce garde-temps est peut-être la prédominance de la couleur bleue : un cadran en émail bleu, un décor bleu et un bracelet en alligator bleu. Bien que très esthétique, cette combinaison chromatique ne semble pas correspondre au nom de la montre, "Red Eclipse". Et pourtant. Retournez la montre et vous verrez à travers son fond saphir un rotor superbement décoré en son centre d’une lune rouge en émail avec paillons d’or. Cette montre spéciale sera présentée aujourd'hui même lors d’un événement intitulé "200 ans en 24 heures chrono", qui célébrera de façon originale le 200e anniversaire du chronographe de Louis Moinet. En effet, la marque investira l'Observatoire de Neuchâtel pendant 24 heures et permettra aux passionnés d’astronomie (si la météo le permet) d’observer l'éclipse lunaire pendant la nuit du 16 septembre.

Louis-Moinet-Memoris-Red-Eclipse

La Memoris Red Eclipse n’est pas la seule pièce de Louis Moinet à être présélectionnée pour le GPHG. La marque a présenté deux montres, et toutes deux ont été retenues par les juges pour la phase finale du concours. La Sideralis Evo est l'une des six finalistes de la catégorie Tourbillon. Comme son nom l'indique, il s’agit d’une évolution du modèle Sideralis dévoilé ce printemps à Baselworld. La différence est que le cadran de cette version n’a pas de base et que les deux tourbillons semblent flotter dans l'air. Ces tourbilons surdimensionnés tournent dans des directions opposées, et, chacun d’eux étant couplé à un cadran séparé, un peu de magie astronomique investit le cadran.

Ce cadran se compose de deux disques séparés. Le disque supérieur arbore une constellation d’étoiles et de planètes peintes à la main sur un fond bleu foncé; celui du bas est orné de représentations de la Lune, de Mars et de Mercure, également peintes à la main. Grâce à la rotation opposée des deux tourbillons qui entraînent chacun des disques, ces derniers tournent également en sens inverse, avec pour résultat un ballet astronomique unique - et breveté - sur le sous-cadran à 12 heures.

Louis-Moinet-Sideralis-Evo

Mais le mystère ne s’arrête pas là. Les trois planètes sont en effet décorées de fragments authentiques de roche des planètes elles-mêmes: un morceau de roche de Mars, de la poussière de lune et un fragment extrêmement rare de la «Rosetta Stone» (également connue sous le nom moins poétique de Sahara 99555), qui est, avec ses 4'566'200’000 ans, le plus ancien fragment connu du système solaire et pourrait venir de Mercure.

Découvrez les 72 montres présélectionnées sur notre page spéciale et votez pour votre montre préférée dans chaque catégorie
Participez au vote du Prix du Public du GPHG

Marque