Du mardi 1er mai au dimanche 13 mai 2018, les fans d'IWC Schaffhausen présents à Singapour pourront se plonger dans l'histoire de la marque grâce à une exposition rétrospective mise en place pour célébrer son 150e anniversaire (1868-2018), au niveau 1 du centre commercial ION Orchard.
L'Américain Florentine Ariosto Jones (1841-1916), ancien directeur de F. Howard & Cie, une importante société horlogère de Boston, aux États-Unis, fonde l’International Watch Company en 1868, dans la petite ville de Schaffhausen, au nord de la Suisse. Jones choisit cette ville car on lui propose des espaces dans les bâtiments industriels et l’industriel Heinrich Moser (1805-1874) l’approvisionne en énergie hydroélectrique.
A cette époque, l'industrie horlogère américaine prospère, et l’idée de Jones est d'utiliser des machines pour fabriquer des montres de qualité en Suisse et de réduire ainsi leur coût de production avant de les exporter vers l'Amérique.
Au début des années 1870, les mouvements de Jones sont produits de manière industrielle. Les montres «modèle H» sont de la plus haute qualité et expédiées en Amérique pour y être vendues. Pourtant, le modèle d'affaires que Jones a en tête ne sera pas un succès commercial, la faute à des barrières commerciales artificielles - le droit de guerre américain de 25%, en particulier, qui ne sera jamais réduit, comme prévu.
En 1880, l’entreprise IWC est rachetée par la famille Rauschenbach, des industriels schaffhousois. En 1884 commence la production des montres de poche Pallweber, avec affichage numérique des heures et des minutes. Dans la première moitié des années 1890, près de 20’000 de ces montres auraient été fabriquées.
Dans les années 1930, IWC produit deux montres devenues aujourd'hui des icônes de la marque - la Montre Spéciale Pilote Réf. 436 de 1936, et la Portugieser, à la demande de deux horlogers portugais, Rodrigues et Texeira, qui souhaitaient une montre-bracelet en acier avec chronomètre de marine.
En 1944, Albert Pellaton rejoint IWC en 1944. On lui doit le développement du premier mouvement automatique interne de la marque, le Calibre 85, lancé en 1950, et doté d'un système de rotor bi-directionnel. La première IWC Ingenieur, lancée en 1955, renferme le Calibre 85 et était pourvue d'une cage en fer doux protégeant le mouvement contre les champs magnétiques.
Trois montres-clé sont réalisées dans les années 1960 - l'Aquatimer, étanche à 200 mètres (1967), la Yacht Club Automatic (1967), et la Da Vinci, avec le mouvement Beta 21 (1969).
Le Calendrier Perpétuel d’IWC représente probablement le graal pour tous les amateurs de la marque. Le fameux Calendrier Perpétuel avec module de calendrier est lancé dans la Da Vinci Réf. IW3750 à la foire horlogère de Bâle en 1985. Développée par le légendaire horloger Kurt Klaus d'IWC, toutes ses fonctions sont réglées par la couronne.
Dans les années 1980, IWC fabrique sa première montre-bracelet en titane, connue sous le nom de Porsche Design Titanium Chronograph (1980), et la première montre avec un boîtier en céramique noire (1986).
Tracée dans ses grandes lignes, cette rapide histoire d’IWC nous permet de comprendre pourquoi certaines des montres les plus emblématiques de la marque, comme la Montre de Pilote Réf. 436 de 1936, la Yacht Club Automatic Réf. 811 de 1967, et la montre de poche Lepine Pallweber III, avec ses affichages numériques (1886), seront les vedettes de l'exposition rétrospective de Singapour.
Les collectionneurs et les fans d'IWC auront également l'opportunité de voir la collection Jubilee, composée de 28 références, qui a été lancée en janvier 2018 au Salon International de la Haute Horlogerie à Genève (SIHH). Ils porteront une attention particulière aux montres de poche et montres-bracelets Tribute to Pallweber, à la Da Vinci Automatic Moon Phase 36 Edition “150 Years” sertie de diamants, et à la Portugieser Constant Force Tourbillon Edition "150 Years".
En plus des 28 pièces de la collection Jubilee, une 29ème référence vient d’être dévoilée en avril: la Portugieser Chronograph Edition "150 Years" Réf. IW371603, avec un cadran blanc laqué à la main logé dans un boîtier en or rouge 18 carats. Elle ne sera pourtant pas exposée à Singapour car elle ne sera présentée officiellement que plus tard dans l'année.
