Diana Luna, l’atout golf de Richard Mille

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 Diana Luna, Richard Mille’s golfing partner - Richard Mille
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WorldTempus a rencontré la sportive italienne au Golf du Médoc pour évoquer sa collaboration avec Richard Mille et sa relation au temps.

1,73 m de grâce et d’élégance, un sourire radieux, la langue de Molière parfaitement maitrisée et presque sans accent italien. Diana Luna incarne l’égérie parfaite et Richard Mille en a fait son ambassadrice dès 2013. Il ne faut pourtant pas se fier à sa seule apparence. Diana Luna est une compétitrice redoutable. Tout  commence  en  2000  où  c’est  en  amateur  qu’elle  gagne  quatre  championnats  italiens  et  un  championnat  européen  par  équipe  junior. Depuis, elle a aligné cinq victoires professionnelles sur le LET (Ladies European Tour).

Comment s’est passée la rencontre avec Richard Mille ?
Nous avons été présentés en 2013 par un ami commun, Jacques France [ndlr: ancien pro, reconverti dans le marketing du golf] et nous nous sommes tout de suite aimés ! Jacques travaillait avec Richard et savait qu’il recherchait une partenaire dans le sport féminin. Ça s’est fait très rapidement. J’avais été approchée par d’autres maisons horlogères, mais rien de concluant. Ce qui a fait la différence, c’est qu’avec Richard Mille, je peux vraiment porter la montre en jouant. Je ne la retire jamais, regardez ! [ndlr: elle retire sa montre pour dévoiler, à même la peau, sa marque de bronzage tout autour de sa RM].

Diana Luna, l’atout golf de Richard Mille

Qu’est-ce qui a fait la différence avec votre RM ?
Plusieurs choses, mais une principale : elle ne bouge pas. C’est essentiel pour moi. Le bracelet et la boîte sont parfaitement intégrés, la boucle est très fine, à peine perceptible. La forme courbée de la boîte permet d’épouser parfaitement le poignet. C’est unique. Même si je ne serre jamais trop ma montre, elle reste parfaitement en place, sans jamais bouger, même si elle a du jeu.

Le critère de poids est-il important pour vous ?
Pas nécessairement, en tout cas moins que sa bonne tenue. Malgré cela, c’est vrai que lorsque j’ai changé de modèle, le passage du titane au carbone a rendu la montre encore plus légère, c’est très agréable. J’avais avant une RM 007 Titane. Mon modèle actuel est une RM 07-01 Carbone TPT. Je la porte depuis 2 mois environ. Sa légèreté est incroyable.

Diana Luna, l’atout golf de Richard Mille

Il n’y a jamais eu de casse ? Rafael Nadal en a cassé plusieurs, ce qui a contribué au perfectionnement de son modèle.
Non, pas pour ma part. Je n’en ai jamais cassé. Sur la précédente, j’avais un peu amoché le caoutchouc, il était blanc et, avec les crèmes solaires, sa couleur avait un peu passé. Aujourd’hui je la porte avec un bracelet noir. La montre en elle-même n’a jamais eu le moindre problème.

Il reste difficile de trouver des sponsors en golf féminin ?
Oui. Il faut s’impliquer personnellement. J’ai eu beaucoup de chance dans ma carrière, la plupart de mes partenariats sont sur du très long terme. Avec Richard Mille, cela fait déjà six ans.

Diana Luna, l’atout golf de Richard Mille

Parlons de votre gestion du temps : toujours ponctuelle ou quelques minutes de retard ?
Je suis...pile à l’heure (rires) ! Je suis presque toujours ponctuelle. Même si je prends beaucoup d’avance, il y a toujours quelque chose pour me ralentir mais, au final, je suis plutôt ponctuelle, malgré la pression de dernière minute.

Si vous aviez une 25ème heure dans la journée, qu’en feriez-vous ?
Lire. J’adore bouquiner et je n’ai pas le temps. Paradoxalement, j’apprécie aussi les tournois pour cela. En tournoi, j’ai plus de temps pour moi qu’à la maison. Il n’en reste pas moins que je n’ai jamais de temps perdu, cela n’existe pas pour moi, mais je ne m’en plains pas : avoir une vie riche, c’est extraordinaire.

Diana Luna, l’atout golf de Richard Mille

Pour quelle activité trouverez-vous toujours du temps ?
Pour mes enfants. Surtout aujourd’hui depuis que ma grande va à l’école : je ne peux plus l’emmener avec moi. C’est aussi pour cela que j’ai annulé certains tournois en Australie. Il s’agissait de partir un mois et demi pour des tournois sans réelle importance. Pourtant, globalement, j’ai très peu interrompu ma carrière. Ma grande fille est née le 28 avril, à mi-juillet j’étais de retour à l’Evian Championship. Ma petite est du 8 février et début avril, j’étais au Maroc. Fatiguée, mais pas au top. Il faut un moment pour revenir à haut niveau, en raison notamment du manque de sommeil. Cela dit, après la naissance de ma fille en 2010, j’ai fait ma meilleure saison en 2011 ! Ça m’a plutôt bien boostée, même si c’est très personnel. Pour ma part, même à l’arrêt, je continue à beaucoup jouer. Mon métier est certes une passion, mais cela reste un travail. On n’a pas toujours envie, quand il fait froid l’hiver, d’aller taper des balles, mais j’y vais.

Diana Luna, l’atout golf de Richard Mille

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