Italo-suisse, Maurizio Mazzocchi est né à Neuchâtel (Suisse). Après des études universitaires en business administration aux Etats-Unis où son père était Président TAG Heuer, il revient en Suisse et entre chez Omega en tant que Responsable Produit en 1994. De 1996 à 2002, il en sera directeur du marché italien et le sera également pour Blancpain, avant de devenir Managing Director Europe pour Gucci. De 2004 à 2006, il officiera en tant que Directeur Général de Roger Dubuis, puis deviendra consultant dans le domaine du luxe. Durant ce mandat, il sera amené à collaborer avec Jacob & Co., horloger-joaillier pour lequel il créera et dirigera la filiale horlogère suisse de 2013 à 2018. Fort de ces années d’expérience, il devient CEO de la maison suisse Purnell en 2020.
Qu’est-ce qui vous a d’abord intéressé dans le secteur de l’horlogerie ?
Je suis immergé dans l’horlogerie depuis mon plus jeune âge. Dès le berceau, ma mère assemblait des mouvements ETA et plus tard mon père a pris la direction de Heuer Etats-Unis, qui est devenu par la suite TAG Heuer. J’ai grandi en entendant parler de montres et, durant mon adolescence, j’ai pu accompagner mon père dans les foires horlogères. L’horlogerie a toujours été une évidence et je suis chaque jour fier de contribuer à cette belle industrie où le cœur et la passion animent les mécanismes les plus incroyables.
Quelle qualité unique pensez-vous apporter à Purnell ?
Je pense réussir à trouver un auditoire parmi les passionnés de beauté qui sont à la recherche de l’émotion que peut leur procurer un garde-temps à leur poignet.
En toute humilité, les pièces Purnell que je crée dépassent les règles rudimentaires du marketing. Il est important de préciser que nos montres sont quasiment toutes des pièces uniques et très souvent sur-mesure. De plus, bien qu’elles répondent toutes aux mêmes critères de performance et de précision, le mécanisme de chacune est ajusté un à un avec comme seuls repères l’œil, le toucher et l’ouïe de l’horloger.
Quelle est la première montre que vous ayez porté en tant que CEO et pourquoi ?
Je n’ai malheureusement pas le plaisir de porter à titre personnel une Escape II Double Spherion. Il m’arrive toutefois d’emprunter des pièces pour faire des tests de fiabilité.
Quelle est la plus grande fausse idée des gens au sujet de Purnell que vous aimeriez faire disparaitre ?
Il existe une fausse idée de la part de la presse notamment, qui n’est pas du tout une réalité commerciale. Il s’agit du fait que le gabarit des pièces (entre 44mm et 48mm de diamètre) les réserverait aux hommes. Cependant, les montres Purnell ont la particularité de plaire autant aux femmes qu’aux hommes, ce qui est vraiment très intéressant. Je crois sincèrement que les complications et les pièces exceptionnelles dépassent la notion de genre, au même titre que l’Art.
D’un autre côté, quelle est la chose la moins connue à propos de Purnell que vous aimeriez rendre plus célèbre ?
De la conception au design et jusqu’à la fabrication, chaque pièce prend vie dans un rayon réduit de 150 kilomètres autour de Genève, et ceci est vrai tant pour la montre que pour son merchandising.
Donnez-nous, en un mot (ou en une phrase), un indice sur les futures projets (proches) de la marque ?
Watchmaking Coolture.
Quelle vision avez-vous pour Purnell sur le long terme ? Dans quelle direction souhaitez-vous diriger la marque ?
ONLY TOURBILLON : avec Purnell , j’ai l’ambition d’offrir les calibres tourbillons les plus exceptionnels.
