Olivier Keller et son Omega Seamaster

Image
Olivier Keller and his Omega Seamaster - Omega
4 minutes read
Ancien plongeur, le commissaire de police Olivier Keller ressent une profonde affinité envers Omega, depuis longtemps.

« Je m’intéresse aux montres depuis mes 18 ans, quand j’ai commencé à disposer d’un petit pouvoir d’achat, mais j’ai dû économiser quatre ans pour acheter la première et me l’offrir à l’issue de mon école de gendarmerie. » En tant que plongeur suisse, Olivier Keller tenait naturellement à ce que cette grande première soit une montre de plongée, automatique et suisse. En se renseignant, il s’est rapidement aperçu que l’Omega Seamaster 300 Automatic Professional Diver correspondait le plus à ce qu’il recherchait dans son budget. « J’ai flashé dessus et pas seulement parce que je l’avais vue au poignet de James Bond ! »

Olivier Keller et son Omega Seamaster

Une plongée pas comme les autres

D’ailleurs, l’histoire de cette montre de plongée a connu presque autant de rebondissements qu’une aventure du célèbre agent secret 007. En se préparant pour une « plongée aux tables » (tables de décompression, sans l’aide d’ordinateur) dans le lac Léman, alors qu’il travaillait à la Brigade du Lac, il l’a posée sur son bloc de plongée pour enfiler sa combinaison étanche, mais a ensuite oublié de la remettre au poignet. L’Omega Seamaster a suivi le bloc de plongée en pénétrant dans l’eau, mais sans fixation elle a dû couler aux premiers mouvements. « Comme j’étais concentré sur mes tables de décompression, je ne m’en suis rendu compte seulement au moment de me rhabiller ; grand moment de solitude ! » A nouveau en tenue, avec son itinéraire et le périmètre bien en tête, le distrait propriétaire de Seamaster est reparti plein d’optimisme vers les profondeurs du Léman au large d’Hermance, toutefois sans succès. Gardant espoir, il a ensuite interpellé d’autres plongeurs. Deux plongeuses expérimentées ont alors joué les sirènes en sortant de l’eau pour lui rapporter le précieux objet ! « Depuis cette mésaventure qui s’est heureusement bien terminée, je fais graver le fond de toutes mes montres, soit avec mes initiales et ma date de naissance, soit avec mon matricule. » Poussant la personnalisation plus loin, Olivier Keller a également confié sa montre à un horloger pour changer le cadran bleu pour une version noire.

Omega, synonyme de qualité

Pour ses 30 ans, il est resté fidèle à Omega en s’offrant une montre qu’il souhaitait plus classique et habillée : une Omega De Ville. A l’occasion de ses 40 ans, il a reçu une montre de sport de luxe d’une autre marque connue pour sa proximité avec l’univers de la plongée. « La prochaine sera sans doute l’Omega Seamaster Ploprof dont j’adore le look. Pour moi, Omega véhicule une image de qualité, peut-être aussi parce que ma mère était régleuse chez Omega du temps où la marque était installée à Genève. » Alors qu’il était Chef de groupe de la Brigade du Lac, Olivier Keller avait un projet de série commémorative pour les 50 ans de la Brigade du Lac et avait beaucoup discuté avec Omega, connue dans les corps d’armée et de police pour ce genre de collaborations ponctuelles. Même si le projet n’a pas abouti, il en garde de très bons souvenirs. Pour quelqu’un qui se décrit comme une personne authentique, honnête, simple et humaine, cette bonne perception de la marque reste importante.

Olivier Keller et son Omega Seamaster

Un commissaire un jour romancier ?

Dans ses fonctions de commissaire de police, il apprécie la diversité et le contact humain, la capacité de prise de décision sur chaque événement, aller sur le terrain pour discuter et comprendre ce qui se passe. Son grade de capitaine le confronte à tous les départements de police, au poste mais aussi avec les gardes-frontières, la brigade criminelle et la police municipale. Lui-même avait gravi les échelons dans différents services, au poste, en tant que tireur d’élite et surtout au sein de la Brigade du Lac pour laquelle il a travaillé 16 ans qui l’ont beaucoup marqué. « C’était humainement enrichissant, physiquement éprouvant, et parfois psychologiquement dur dans les cas de noyade, mais dans l’ensemble j’en garde un bon souvenir. » Toujours ouvert, il s’est remis aux études en suivant une formation à l’Université de Fribourg sur l’extrémisme religieux : « c’est intéressant de confronter sa vision avec des personnes dont on ne partage pas le point de vue ». Amateur de romans policiers, il a pris contact avec l’auteur suisse d’un livre que lui avait offert son épouse et qu’il avait particulièrement apprécié : « Le dragon du Muveran ». Marc Voltenauer et lui ont sympathisé au point que ce dernier lui a demandé conseil dans le cadre de relectures de son nouveau roman, « Qui a tué Heidi ? », pour s’assurer du déroulement crédible d’enquêtes policières. Olivier Keller intervient maintenant sur son troisième roman, prévu l’an prochain. Lui-même fait preuve d’autodérision : « Quand j’étais petit, je voulais travailler sur la Calypso du Commandant Cousteau, j’ai dû me contenter de Rudevent et Rivolin, les vedettes rapides de la Brigade du Lac ! » Humain avant tout, ce qui compte le plus pour lui, ce sont ses enfants et sa famille, les amis et le tissu social. « C’est ce qui me fait aller de l’avant. J’aime bien l’idée que mes belles montres reviennent un jour à mes trois enfants. » Le plus tard possible bien sûr.

Olivier Keller et son Omega Seamaster

Marque