Interview de Stéphane Waser et Thiébaut Bentz

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Interview of Stéphane Waser and Thiébaut Bentz - Maurice Lacroix
Opportunités digitales, la nouvelle Aikon Venturer GMT, la raison pour laquelle un deuxième fuseau horaire est la meilleure complication en temps de pandémie

Comment vivez-vous le monde des présentations et des lancements digitaux ?
Stéphane Waser (SW), directeur général de Maurice Lacroix : c’est très amusant. Nous travaillions déjà depuis la maison avant la pandémie, donc nous sommes habitués à fonctionner de cette façon. La pandémie ne nous a pas seulement fait réaliser l’importance du digital, mais également l’étendue de ses possibilités. Nous avons récemment construit un studio ici à Saignelégier, qui nous permet aussi de faire de la formation en ligne, de la diffusion web, des conférences téléphoniques, et de la production de toutes sortes d’outils digitaux. Vous verrez que nous pouvons aussi montrer des produits, c’est un formidable outil. Donc, lorsque la pandémie a commencé l’an dernier, nous nous sommes dit, d’accord le monde est en train de changer alors il faut vraiment que nous soyons vifs pour pouvoir nous frayer un chemin à travers ça, et je crois que nous nous en sortons plutôt bien.

Interview de Stéphane Waser et Thiébaut Bentz

Vous venez de dévoiler une nouvelle AIKON Venturer GMT. Quel accueil a-t-elle reçu à ce stade ?
SW : Les réactions sont très bonnes. Et je crois que ce qui m’a le plus surpris personnellement ce sont les commentaires positifs sur la montre blanche. Nous avons présenté la noire l’an dernier, en pré-lancement, et les gens l’ont vraiment appréciée. Donc, à mes yeux, leur intérêt pour la version blanche a été l’aspect le plus intéressant de ce lancement.

Thiébaut Bentz (TB), directeur international produit et marketing de Maurice Lacroix : le plus important pour moi est que la stratégie produit est très bien comprise. Elle est logique à la fois pour les journalistes et le client final. Ils estiment tous qu’il s’agit d’une extension évidente et belle de la famille AIKON et qu’avoir la fonction de double fuseau horaire dans la collection Venturer fait sens.

Interview de Stéphane Waser et Thiébaut Bentz

Vous organisez toujours des événements et des concepts vraiment décontractés autour de vos nouveaux lancements. Comment faites-vous dans la dynamique actuelle ?
TB : nous venons d’annoncer le Maurice Lacroix Running Club sur Strava, ce qui est très intéressant, car à cause de la pandémie, une des seules choses que vous pouvez encore faire c’est aller courir. Nous allons organiser quelques courses dans les semaines à venir, et nous espérons que de nombreuses personnes y participeront. Et nous avons récemment annoncé un partenariat avec l’écurie de Formule E Mahindra. Nous travaillons sur le jeu numérique qui démarrera en même temps que la première course européenne. L’idée est de parier sur les temps de qualification et également sur les positions finales des pilotes. Ce sera très interactif entre les fans de Formule E, la marque, et l’équipe de course Mahindra. Donc il s’agit d’un format que nous souhaitons vraiment continuer à l’avenir : une sorte de jeu vidéo social à la fois physique et numérique en même temps.

De quoi êtes-vous le plus fier lorsque vous regardez la nouvelle AIKON Venturer GMT ?
SW : personnellement, ce qui m’a plu dans le design de la Venturer c’est que nous y avons consacré beaucoup d’efforts et je suis vraiment fier de la façon dont nous avons intégré le double fuseau horaire sur cette lunette tournante de 24 heures. Ça la rend encore plus belle. TB : je suis fier du travail que nous avons fait sur l’aiguille du deuxième fuseau horaire. Bien sûr, ce n’est qu’une aiguille, mais nous avons élaboré plusieurs prototypes et testé de nombreux designs pour obtenir le juste équilibre entre la longueur et l’épaisseur de l’aiguille. Nous voulions trouver le parfait équilibre en termes de lisibilité et offrir un beau contraste avec le cadran. La plupart des aiguilles de deuxième fuseau horaire se prolongent jusqu’à la lunette mais nous avons décidé de stopper l’aiguille avant les index et de les rendre un peu plus grands et plus épais, avec davantage de caractère. Et je crois que cela donne plus de personnalité à la montre. C’est un petit détail dont je suis particulièrement fier.


Interview de Stéphane Waser et Thiébaut Bentz

Pourquoi avez-vous décidé de lancer une montre à double fuseau horaire maintenant, alors que les voyages sont au point mort ?
SW : à mon avis c’est le produit parfait en temps de pandémie. Il est vrai que nous ne pouvons plus vraiment voyager, mais tout le monde est coincé à la maison sur Zoom ou Teams, à parler à des gens vivant dans différents fuseaux horaires. Au dos de la montre, il y a tous les fuseaux horaires à titre de rappel. Alors pensez aux influenceurs par exemple, qui doivent poster leurs commentaires au moment parfait. Ils doivent toujours penser au fuseau horaire dans lequel ils sont actifs, à l’endroit où ils doivent poster, et à quel moment rendre cela efficace. Donc je crois que le double fuseau horaire associé au voyage est un vieux concept. Je pense que la conception moderne du double fuseau horaire est davantage en lien avec le fait de travailler avec des gens dans différents fuseaux horaires à travers le monde.

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