Interview de Christian Lattmann

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An interview with Christian Lattmann - Jaquet Droz
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Une année qui s’annonce riche en exclusivités horlogères pour Jaquet Droz, confie Christian Lattmann, vice-président.

Christian Lattmann, vice-président exécutif de la marque de la Chaux-de-Fonds, dévoile d’entrée de jeu que l’année 2016 sera riche en nouveautés, mais particulièrement en exclusivités. Un grand nombre de pièces seront en éditions limitées. Parmi elles, la nouvelle version de la Charming Bird, dont le travail de gravure sur nacre a nécessité temps et patience pour atteindre un tel résultat d’excellence. Présent à Baselworld, Worldtempus a eu l’occasion de discuter sur la santé de Jaquet Droz.

Et une année nouvelle à Baselworld. Que dire en quelques mots ?
C’est toujours une occasion extraordinaire pour Jaquet Droz d’être présent à Baselworld. Nous pouvons discuter autour de nos produits entre professionnels mais surtout entendre l’avis de nos clients. Leur reconnaissance quant à nos produits nous prouve leur confiance en nous. Et cela nous donne envie de faire toujours plus, toujours mieux. 

Vos nouveautés présentées à Baselworld sont fidèles à l’identité de la marque. Quels sont les fils conducteurs pour la création de vos garde-temps ?
Oui, effectivement, nos collections sont cohérentes, en lien avec les trois piliers de Jaquet Droz : 1. Les automates, qui représentent l’art de l’émerveillement, 2. Les métiers d’art, où l’émotion se trouve dans le travail de nos artisans, et 3. la Grande Seconde, icône de la marque, épurée et reconnaissable. 

Expliquez-nous cette fascination pour les automates…
C’est Pierre Jaquet Droz qui était reconnu pour ses automates exceptionnels dès 1773. Aujourd’hui nous voulons perpétuer ce savoir-faire dans nos montres,  qu’on puisse porter au  poignet. Et c’est une réelle beauté que d’y arriver. La difficulté se trouve dans la miniaturisation. Heureusement les nouvelles techniques nous permettent de réussir ce challenge mécanique. C’est un esprit que l’on veut faire vivre.

Jaquet Droz Bird automate

Il y a beaucoup de poésie qui se dégage de vos montres.
Tout à fait. C’est exactement ce que j’aime dire. Il y a de la poésie avec la Charming Bird, on retrouve l’esprit de la nature également, avec la Petite Heure Minute Lumière de  Mille Ans. Chaque garde-temps a une histoire et un héritage de Jaquet Droz. 

L’art est une chose importante pour Jaquet Droz, n’est-ce pas ?
Oui absolument. Nous sommes notamment partenaires du Béjart Ballet de Lausanne, et nous les suivons et soutenons à chaque représentation à travers le monde. Nous pouvons faire une analogie correcte entre la danse et l’horlogerie. C’est un travail de longue haleine, de précision et d’excellence pour atteindre un résultat d’une telle beauté qu’est un spectacle, ou une montre.  C’est cela l’art !

Comment se présente ce début d’année 2016 pour Jaquet Droz ?
Le moment est difficile pour tout le monde. Mais la demande, ainsi que la consommation sont là.  Les deux premiers mois sont positifs. Notre clientèle cherche de l’exceptionnel, et nous leur amenons cela. Nous sommes une marque qui rassure, notamment par notre stabilité sur le marché horloger, ce qui fait notre légitimité. 

Quels sont les projets pour cette année ?
Nous rénovons notre boutique à Tokyo, qui sera prête pour le mois de juin. Et nous présenterons plusieurs nouveautés ces prochains mois, avec une surprise en fin d’année. 

Un indice ?
Mmmm…. Ce sera peut-être une montre ! Rire.

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