Interview d’Aloe Blacc

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Interview with Aloe Blacc - IWC
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Lors de la 9e Laureus Charity Night, en partenariat avec IWC, Aloe Blacc a donné un concert privé, invitant le public à monter sur scène.

Issu de la banlieue de Los Angeles, Aloe Blacc, aujourd’hui connu pour ses titres « I need a Dollar » et « Wake me Up », se veut être altruiste. Générosité, attention à autrui et bienfaisance font partie de son quotidien. Ami de la Manufacture IWC, il en est un digne représentant. Pour la 9ème édition de la Laureus Charity Night, soutenue régulièrement par la Maison de Schaffhouse, l’artiste a donné un concert privé, invitant le public à l’accompagner sur scène pour le final.
Worldtempus a eu le privilège de le rencontrer quelques heures avant son show. Entretien.

Quelle était votre première montre ?
Ma première montre étant enfant….je crois que c’était un Swatch mais je ne me rappelle plus quel était le modèle. En tant qu’homme adulte, ma première montre était une TAG Heuer.

Que représente le temps pour vous ?
Absolument tout ! Le temps a différentes notions, pour ce qui est de l’horlogerie, de la musique ou encore de la vie. Mais à tous les niveaux, le temps a un impact sur nos émotions. Pour ce qui est de la musique, le temps est un beat sur lequel on dépose une émotion. Et ce beat la transmet à celui qui l’écoute. De plus, la vie est un trésor. Le temps passé avec notre famille et nos amis est un cadeau. C’est extrêmement important de consacrer du temps à ceux qu’on aime!

Quelle image avez-vous de l’horlogerie suisse ?
En deux mot : haute qualité ! Il y a dans l’horlogerie suisse une tradition quant à l’attention donnée aux détails, un fort focus sur la précision. Les montres sont le résultat de ce dur travail de précision et de finesse. En musique, il en va de même. C’est d’une telle meilleure qualité quand on ne retouche pas la voie de l’artiste. Elle est belle à son état naturel, sans aucune modification de la voie avec un programme informatique.

Depuis plusieurs années vous êtes lié à IWC, sans être un de ses ambassadeurs. Quel est donc votre relation ?
Cela a débuté en 2012, quand j’ai fait la connaissance de Georges Kern grâce à un ami. Après avoir été invité à plusieurs événements d’IWC, je me suis senti accueilli comme si j’étais chez moi. Il y a un esprit familial très fort à cette manufacture. Il y a également un respect mutuel, une vision similaire d’appréhender la vie, dans un but de qualité de vie pour chacun, d’ordre environnemental ou encore social. Et le style chic et classique de la marque que j’apprécie vraiment m’a donné envie de suivre la marque.

J’ai appris que votre tube planétaire « Wake me up », réalisé avec Avicii, était inspiré de votre relation avec IWC. Pouvez-vous m’en dire plus ?
Oui absolument ! J’ai eu l’inspiration lorsque j’ai été invité par Georges Kern au SIHH en 2013. Être invité par IWC, c’est être traité en roi. L’avion, l’accueil sur place, tout ! On était au petit soin, du jamais vu ! Alors quand je suis rentré chez moi et que je me suis assis sur le canapé, je me suis dit « C’était un rêve ! ». Du coup, j’ai écrit « wake me up when it’s all over ».  

Aujourd’hui, vous avez plusieurs modèles d’IWC. Quel était le premier modèle qui orna votre poignet ?
J’ai cinq, non six modèles d’IWC. Mon premier modèle que j’ai eu est l’Ingenieur Automatic. Mais je l’ai eu avant de devenir aussi proche de la manufacture. Ce qui a scellé notre association, ce fut la Portugieser en édition limitée mise aux enchères lors d’une vente organisée par Laureus. Cet échange m’a permis de réaliser qu’IWC ne se focalisent pas qu’aux profits mais a un véritable intérêt d’ordre social ainsi qu’écologique.

Quel est votre avis sur les montres connectées ?
Ahah ! Ma femme porte une smart Watch, elle l’adore. Moi, cela ne m’intéresse pas beaucoup, cela ne me ressemble pas dans l’état d’esprit. C’est comme avoir  un téléphone portable au poignet. Ce  n’est pas pour moi. J’aime ce qui est classique. Une vraie montre pour moi est une montre avec un mécanisme, un mouvement.

Laureus Charity Night

La soirée en quelques mots : 1’1 millions de francs collecté !
Plusieurs lots étaient mis aux enchères samedi soir lors de la Laureus Charity Night, dont l’organisme humanitaire a pour but de promouvoir le développement de la personnalité et l’intégration d’enfants et jeunes défavorisées sur le plan social, économique ou ayant un handicap. Parmi les lots, une Mercedes Benz 190 SL W21 datant de 1960, qui a été acquise pour 300'000 CHF, ainsi qu’une montre exclusive  Portugieser Tourbillon Mystère Rétrograde, achetée pour la somme de 150'000 CHF. Au total, c’est un montant de 1’1 millions de francs collecté par Laureus dont l’intégralité des recettes du gala de bienfaisance sera reversée aux divers projets de promotion du sport mis en œuvre par la Fondation Laureus.

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Interview d’Aloe Blacc

 

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