«Mon Admiral’s Cup Regatta reste en permanence à mon poignet»

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«Mon Admiral’s Cup Regatta reste en permanence à mon poignet» - Corum
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En exclusivité pour WorldTempus, Loïck Peyron détaille les liens qui l’unissent à Corum. Pour la beauté de l’horlogerie, mais pas seulement.

Evidemment, lorsque l’on rencontre un ambassadeur de marque, la première question s’impose d’elle-même : se sert-il vraiment des garde-temps qu’il porte au poignet ?

Pour Loïck Peyron, la question le choque presque : « Evidemment ! », assène-t-il. « Nous avons de multiples instruments de bord, mais la montre reste seule au poignet lorsque l’on est à la barre, devant la ligne de départ. Dans ces conditions, chaque seconde compte. Je n’ai pas besoin d’avoir un décompte au dixième ou au centième, cela ne me servirait à rien. Ce qui me sert, c’est une lecture immédiate, intuitive, du décompte des minutes avant le départ, sur moi et pas ailleurs ».

Mécanique nautique

«Tout ce qui est beau, artisanal, bien exécuté, m’attire»

Un monde pourrait séparer Loïck Peyron de Corum. Un monde, ou plutôt des montagnes, celles de La Chaux-de-Fonds, et des océans, ceux que le navigateur arpente depuis 35 ans. C’était sans compter l’attrait personnel, souvent méconnu, de ce dernier pour la belle mécanique : « Tout ce qui est beau, artisanal, bien exécuté, m’attire », souligne-t-il. « J’ai toujours été attiré par l’horlogerie et la belle mécanique en général ».


Un point de départ nécessaire, mais pas suffisant : le choix d’un sponsor, c’est avant tout une histoire d’hommes. Et Loïck Peyron ne manque pas de souligner sa relation privilégiée avec Antonio Calce, CEO de Corum : « Ce que j’ai aimé chez lui, c’est simplement sa relation très directe avec les gens, sa capacité à décider très vite à propos des éléments que l’on pourrait faire évoluer sur mon modèle ». Et que l’on ne s’y trompe pas, Loïck Peyron s’est par dessus tout attaché à la technique : « Ce qui m’intéresse dans mon modèle, c’est qu’il soit fonctionnel. Le compte-à-rebours est primordial et son mode de déclenchement doit tenir compte des conditions extrêmes auxquelles nous faisons face en situation de départ de course.»


Le premier modèle de la série, l’Admiral's Cup One Regatta 45, a été lancé à Baselworld 2013.

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Homme de mer...et de terrain


Ces considérations techniques acquises, Loïck Peyron n’a pas rechigné à passer du temps le crayon à la main : « J’ai toujours dessiné, je suis assez sensible aux codes couleurs, par exemple. J’ai proposé quelques idées à Corum, mais  j’avais bien conscience qu’il y avait une réalité technique avec laquelle je devais composer ! ».

C’est cette réalité que le navigateur a pu toucher du doigt en se rendant à plusieurs reprises à la manufacture de Corum. « Je regrette de ne pas pouvoir y aller plus souvent », soupire-t-il. « La miniaturisation, ce côté artisanal de Corum, je m’y retrouve. D’une manière générale, je suis fasciné par tous ces gens qui font du beau boulot ».

Malgré son emploi du temps surchargé, ses voyages au long cours et ses courses, le navigateur a donc supervisé directement les développements de la montre régate Admiral’s Cup. C’est aujourd’hui exactement la même pièce que l’on retrouve en boutique.

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