A la rencontre de Serge et de Claude

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Meet Serge and Claude - Armin Strom
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Les deux dirigeants d’Armin Strom sortent de l’ombre. Et c’est une bonne chose.

Les enfants nés la même année et élevés dans une ville comme Burgdorf (15’000 habitants) sont amenés à se rencontrer et à se connaître, que ce soit par l’école, la famille ou les amis. C’est le cas de Serge Michel et Claude Greisler, qui ont grandi dans la ville où M. Armin Strom, célèbre pour ses compétences en matière de squelettage de montres, avait sa boutique d’horlogerie et son atelier.

Le lancement de la montre en plastique Swatch, conçue et fabriquée dans la ville voisine de Bienne, fascine Serge à l’époque et il commence à les collectionner, sur les traces de son père, également collectionneur de montres. Cette passion l’accompagnera toute sa vie. Mais alors que Serge se lance dans des études de marketing, Claude se décide pour une formation en horlogerie, d'abord à l'école d'horlogerie de Soleure, avant de se spécialiser dans la restauration de mouvements anciens et compliqués à l'école technique CIFOM du Locle, et de conclure ses études par une spécialisation dans le développement de mouvements.

A la rencontre de Serge et de Claude

Serge et Claude ont tous deux entendu parler de l’horloger Armin Strom dès leur plus jeune âge. Serge se souvient s’être arrêté devant la vitrine de son magasin pour regarder les montres, et il se rappelle aussi qu'Armin Strom était une célébrité locale et qu’il voyageait beaucoup et loin pour aller  livrer ses montres à ses clients. Claude aussi connaît Armin Strom depuis sa plus tendre enfance, ses parents étant propriétaires d’un magasin d’opticiens situé juste à côté de la boutique de l’horloger, dans le centre historique de Burgdorf. Armin Strom devient un proche de la famille de Serge et lors de dîners entre amis, la conversation tourne souvent autour de l’horlogerie. Rien d’étonnant donc à ce que cette amitié se développe en relation d’affaires en 2006, à l’époque où Armin Strom réfléchit au moyen de faire perdurer son nom et de sa réputation.

« J'étais convaincu que c'était une formidable opportunité de maintenir cette tradition de squelettisation des montres et de la développer dans le futur, et ma famille était d'accord », déclare Serge. « C'était en 2006, et à l'époque, nous ne connaissions pas vraiment l'horlogerie. Nous avions la passion, mais il nous fallait un expert horloger, et c'est là que Claude est entré en scène. Il m’a rejoint en 2007 et nous avons commencé à établir la marque Armin Strom et à passer de la montre squelette exclusivement faite à la main à la manufacture à part entière que nous sommes aujourd'hui ».

Pour Claude Greisler, c’est la réalisation d’un rêve. «Quand Serge m'a téléphoné pour la première fois et m’a parlé d’amener la marque jusqu’au stade d’usine, en reprenant la marque de quelqu'un de notre ville, c'était la combinaison parfaite. Armin Strom s’est toujours intéressé à la mécanique du mouvement, et avoir l’occasion de développer cette philosophie était fantastique. »

A la rencontre de Serge et de Claude

L’élément clé de la vison du duo a toujours été de considérer le mouvement comme le cœur même de la montre, avec pour corollaire le fait que la société se devait d’être une manufacture pour produire ses propres mouvements. «Il ne s’agissait pas seulement de concevoir nos propres mouvements», explique Claude, «mais d’avoir la possibilité de choisir exactement les types de laiton et d’acier que nous voulions pour fabriquer les meilleurs platines, ponts, vis et pignons possibles, et d’effectuer la galvanoplastie et les finition, ainsi que l'assemblage, le tout en interne. "

Le reste est de l'histoire. L'histoire relativement courte d'une marque partie de zéro et devenue souveraine  en une décennie, débutant par son propre calibre de base et évoluant rapidement jusqu’à produire son propre tourbillon et, plus récemment, révolutionner l’horlogerie avec la Mirrored Force Resonance.

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