40 ans d’Hublot : 5 moments incontournables

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40 years of Hublot:  five milestones - Hublot
La marque de Nyon fête ses 40 ans...mais ne les fêtera presque pas. WorldTempus a saisi au vol les 5 temps forts de sa fulgurante ascension.

1. 1980 : la fondation

Carlo Crocco pose en 1980 la première pierre de ce qui deviendra le fil conducteur de 40 ans d’horlogerie : casser les codes. En associant des métaux précieux à un bracelet caoutchouc, Crocco opère la fusion que Jean-Claude Biver placera sur orbite, avec son fameux « The Art of Fusion ». La devise sera déclinée à l’envi : fusion du passé et de l’avenir, fusion des matériaux nobles et high tech, de la tradition et de la modernité, etc.

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2. La Big Bang

Le produit phare à incarner l’art de la fusion s’appelle Big Bang. L’idée en creux est magistrale : on ne sait pas très bien ce qu’il y avait avant, mais on vous montre ce qu’il y a après. La Big Bang est extravagante, parfois outrancière, souvent provocatrice. Ce n’est pas une famille mais plus prosaïquement une forme de boîtier dans laquelle s’immiscent aussi bien un mouvement de base (l’Unico) que des complications (tourbillon, réserve de marche de 14 jours), habillés d’une large variété de matériaux. A ses côtés naîtra la Spirit of Big Bang (2014), moins caractérisée, optant pour la combinaison « boîte tonneau + haute technologie » qu’un certain Richard Mille avait entre-temps largement préemptée.

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3. La manufacture

Les deux tiers de la croissance exponentielle d’Hublot se sont faits sans que la marque ne possède ses propres capacités de production. Les remous du landernau horloger (ralentissement des livraisons de bases ETA en premier lieu) ont conduit Jean-Claude Biver à vouloir internaliser un maximum de savoir-faire, lui permettant par la même occasion de dimensionner son outil de production à une demande en croissance continue (600 millions CHF de CA en 2019). Un premier bâtiment est construit en 2009 à Nyon. Un second lui succède en 2015, ajoutant 8000 mètres carrés au 6000 mètres carrés existants. Loin des fastes genevois ou de la tradition de la Vallée de Joux, le site Hublot de Nyon est à l’image de la marque : moderne, efficace, fonctionnel, pragmatique. C’est aussi là que va se réunir l’équipe de R&D dirigée par Matthias Buttet, cerveau des complications et matériaux de la marque, sans qui Hublot ne saurait être ce qu’elle est devenue.

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4. Les partenariats

« Il y a huit ans, à notre première Coupe du Monde, c’est presque moi qui vendais les billets ! », nous glissait Ricardo Guadalupe en 2018. « En football, entre Hublot et TAG Heuer, je crois que nous couvrons tout », ajoutait Jean-Claude Biver, qui pilotait encore à l’époque les deux marques. Pas un brin de pelouse, pas un crampon, n’était siglé Hublot. En automobile, Hublot s’est offert le cheval cabré. Bien des marques horlogères avaient déjà tenté d’approcher Ferrari mais Hublot a sorti les (très) gros moyens pour appâter l’équidé : sponsoring de courses, d’écurie, de Formule 1, modèles sur mesure, collaboration artistique, affichage XXL sur les paddocks. L’idylle dure depuis bientôt 10 ans (2011).

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5. Les matériaux futuristes

Enfin, difficile d’imaginer une Hublot en boîte acier ronde. Même si le produit existe bel et bien (Classic Fusion), l’imaginaire collectif de la manufacture est arrimé à des développements high tech et des matériaux qui ne le sont pas moins. Parmi eux, la boîte saphir, très largement popularisée par Hublot, mais aussi le titane, le carbone, la céramique et même...le Hublonium. Le coup d’éclat reste toutefois le Magic Gold, dévoilé en 2011, qui se veut inrayable et inaltérable – à tel point qu’Apple voulut en acquérir pour ses Apple Watch, ce que M. Biver refusa. L’esprit « inaltérable » se retrouvera d’ailleurs deux ans plus tard chez Omega, avec son or Sedna.

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