Girard-Perregaux en a sous le pied

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Girard-Perregaux still has a lot in the tank - Girard-Perregaux
Les capacités manufacturières et d'innovation de la marque sont intactes. Avec un patrimoine et des outils aussi forts, elle est capable du meilleur.

Confinements et Covid oblige, bien des marques horlogères n'ont pas encore présenté leurs nouveautés 2020. Parmi celles-ci, il en est une que l'on attend impatiemment. Girard-Perregaux ne se fait plus remarquer sur l'un des domaines sur lesquels elle était longtemps resté une référence, la haute horlogerie. Sur ce segment, fondamental, emblématique, source d’orgueil et de lancements épatants, la marque était devenue discrète.

Il faut dire qu'elle était occupée à installer la gamme Laureato sur le marché, à pousser les collections Classic Bridges et à donner son élan à la Laureato Absolute. Sans compter la fusion entre la manufacture Girard-Perregaux et celle d'Ulysse Nardin, (toutes deux ont le même actionnaire) maintenant réunies dans le bâtiment que cette dernière occupe à La Chaux-de-Fonds, et un changement de logo : sous le nom de Girard et Perregaux figure désormais l'emblématique pont à double flèche des Tourbillons sous Trois Ponts d'Or.

Girard-Perregaux en a sous le pied

Girard-Perregaux en a sous le pied

Or il ne faut pas oublier que Girard-Perregaux est une marque qui a donné le la en termes de haute horlogerie pendant la plus grande partie des années 90 et 2000. Bien avant la grande phase d'expansion de l’horlogerie haut de gamme, la maison proposait déjà et depuis longtemps de multiples versions de son Tourbillon Sous Trois Ponts d'Or. Une référence absolue du genre.

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A la même période, elle proposait les montres à sonnerie les plus audacieuses qu'on avait alors jamais vues, les trois générations d'Opera. Et des quantièmes perpétuels, des chronographes à rattrapante, à foudroyante, voire les deux.

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En développant une très large famille de mouvements de base, et en les associant avec un catalogue encore plus large de modules de complication, Girard-Perregaux s'était ouvert des portes comme on en rêve encore aujourd’hui. Chronographe flyback, phases de lune avec grande date, quantième annuel avec équation du temps, quantième perpétuel, heures universelles, tourbillon à un ou trois ponts, tourbillon volant, de multiples squelettes, des mouvements à micro-rotor... il n'y a pas dix manufactures qui ont un patrimoine technique et vivant aussi vaste.

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La plupart de ces complications étaient développées en interne. Pour celles qui ne le sont pas, comme les répétitions minute, les tourbillons multi-axiaux ou les modèles de type Jackpot (des machines à sous de poignet avec tourbillon), c'est la marque qui les décore, les assemble, les règle et en assure encore la maintenance. Ainsi, il existe une culture des finitions très haut de gamme au sein de Girard-Perregaux qui n'a certainement pas disparu dans le déménagement effectué il y a quelques mois. Pour ceux qui en doutaient, qui l'ont oublié, qui ne le savent pas, cette marque est capable du meilleur.

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Pour s'en convaincre, il suffit de regarder l'un de ses axes créatifs les plus parlants de ces dernières années, les versions successives de la Néo Tourbillon sous Trois Ponts. Interprétation modernisée du très classique Tourbillon Sous Trois Ponts d'Or, la Néo est une extraordinaire réussite de design : tridimensionnelle, élancée, complexe, graphique, aérienne, pleine de détails, et surtout porteuse d'évolutions. En effet, la montre a débuté sa carrière avec des boites en or et des ponts pleins et noirs. Puis est venue une version squelettée.

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Puis une autre au boîtier saphir, la Quasar. Puis en 2020, Girard-Perregaux a discrètement révélé ce qui devrait être l'ultime variante dans cette logique de transparence croissante, la Quasar Light. Cette fois-ci, le mouvement squeletté soutient trois ponts en saphir, dans une boite saphir. On ne peut pas vraiment faire plus translucide, ni plus porteur d'espoir.

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