Vous connaissez sûrement les galeries M.A.D. qui exposent les garde-temps de MB&F aux côtés de toutes sortes d’objets insolites. Karl-Friedrich Scheufele, CEO de La Chronométrie Ferdinand Berthoud, client de la galerie M.A.D. et de MB&F, s’est inspiré de ce concept et l’a poussé encore plus loin avec l’ouverture de la galerie Art in Time. Située à un emplacement de choix dans le tout nouveau complexe monégasque « One Monte Carlo », à proximité du casino et à quelques minutes à pied de l’Hermitage, le meilleur hôtel de la Principauté, la nouvelle galerie attire les regards de loin grâce aux immenses horloges murales de l’artisan suisse Florian Schlumpf. A l'intérieur, dans une atmosphère légère et aérée, les visiteurs peuvent contempler certains des meilleurs exemples de haute horlogerie, disponibles actuellement sur le marché, à travers une collection qui couvre un large spectre allant des pièces très classiques de L.U.C de Chopard, Ferdinand Berthoud et Greubel-Forsey à la technologie et aux designs avant-gardistes de MB&F, d’Urwerk et de Ressence, sans oublier les objets hétéroclites de L’Epée.
Ce nouveau concept de vente unique en son genre a été mis au point au cours des 18 derniers mois, après que Karl-Friedrich Scheufele a dû décider s’il souhaitait conserver l’emplacement de vente privilégié qui lui avait été attribué quatre ans auparavant. « Il y a quelques années, nous avons repris une entreprise qui disposait de deux points de vente à Monaco. L’un abrite actuellement notre boutique Chopard, l’autre était situé dans un bâtiment qui fut détruit par la suite », explique-t-il. « A ce moment-là, tous les propriétaires reçurent une garantie pour un autre excellent emplacement de vente quatre ans plus tard. Une fois que ce fut confirmé, il y a un an et demi, nous avons dû décider si nous souhaitions le conserver. Ouvrir une deuxième boutique Chopard n’avait pas vraiment de sens et je n’étais pas convaincu par un concept de vente reposant sur la collection L.U.C et Ferdinand Berthoud. J'ai alors pensé que ce serait plus rentable si nous pouvions proposer une gamme de produits plus large. »
Le fait que chaque vitrine ne contienne qu'une seule montre et que les pièces aux designs futuristes d’Urwerk figurent juste à côté des interprétations traditionnelles de Ferdinand Berthoud incite à penser de prime abord qu’il n’existe aucun lien apparent entre les deux, si ce n’est que ce sont tous deux des exemples d’art horloger, ce que la galerie Art in Time cherche précisément à promouvoir. Néanmoins, il existe d'autres liens ancrés plus profondément. « Grâce au Carré des Horlogers du SIHH, mais aussi parce que je suis client de la M.A.D.Gallery et de Max Büsser, j’ai pu constater qu’il y avait une volonté de la part de ces marques de se développer ensemble », confie Karl-Friedrich Scheufele. « Comme nous avons tous les mêmes préoccupations et les mêmes qualités, je me suis demandé pourquoi je ne leur proposerais pas. Max fut immédiatement partant, tout comme Stephen Forsey, et c’est ainsi que tout a commencé. Je pense que nous avons réuni une sélection très qualitative de marques représentatives de la haute horlogerie. »
Compte tenu de ce concept unique et de son implémentation réussie sous une forme qui sort résolument de l’ordinaire par rapport aux détaillants de montres traditionnels, la question de savoir s’il existe des projets de développement est sur toutes les lèvres. « Pour être honnête, je n’y ai même pas réfléchi », répond M. Scheufele quelque peu surpris. « Bon nombre de vos confrères m’ont posé la même question, mais actuellement ce qui m'importe, c'est de voir comment cette première boutique va se développer. Mais si elle marche, il n'est pas exclu d'étendre le concept. Je pense que tous nos partenaires seraient d’accord. »
