Jaquet Droz clôture son 280e anniversaire sur la 5ème Avenue

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 Jaquet Droz wraps up its 280th anniversary on 5th Avenue - Jaquet Droz
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La maison ouvre un pop-up store à New York, fermant ainsi les célébrations de son 280e anniversaire. WorldTempus en retrace les grandes lignes.

C’est une année exceptionnelle qui se conclut sur l’une des plus belles avenues du monde, la 5ème Avenue à New York. C’est là, pendant quelques semaines, que Jaquet Droz vient narrer pour la dernière fois son « Story of the Unique », avant que celle-ci ne s’enrichisse de nouveaux chapitres dès l’année prochaine. 

La maison clôt ainsi, au cœur de la Big Apple, un cycle d’expositions qui a voyagé de Milan à Moscou, de Singapour à Tokyo, de Macao à Zürich, via Hong Kong. Sur chacun de ces continents traversés, la maison a porté au devant de ses collectionneurs et amis de la marque ses savoir-faire les plus précieux. Chacun put également admirer au fil de cette itinérance des pièces à la fois historiques ainsi que les dernières créations les plus exclusives de la maison.

Jaquet Droz clôture son 280e anniversaire sur la 5ème Avenue

Le Perroquet le plus célèbre de l’horlogerie

Cette année 2018 comporta bien évidemment des pièces propres à ce 280e anniversaire. Deux ont particulièrement marqué les esprits. La première, talking piece par excellence, était bien évidemment la Parrot Repeater Pocket Watch, dévoilée à Baselworld. 

Jaquet Droz clôture son 280e anniversaire sur la 5ème Avenue

Il fallu trois ans de développement pour lui donner vie. Fait plus marquant encore : la quasi totalité des métiers de Jaquet Droz ont apporté leur touche personnelle à cette pièce unique, numerus clausus 01/01. Dans le prolongement des Bird Repeater, la Parrot Repeater est un automate mettant en scène un couple de perroquets, leurs deux petits, devant une cascade animée. Gravures, appliques, peinture miniature, sertissage, émail : tous les grands métiers d’art de Jaquet Droz sont là. La pièce, estimée à plus d’un million de francs, aurait trouvé acquéreur directement lors du salon. 

La Grande Seconde se met à nu

A l’extrême opposé, c’est une tout autre création qui a marqué cette année des 280 ans : la première Grande Seconde squelette de l’histoire. Habilement baptisée « Skelet-One », la pièce a polarisé les débats. D’un côté, les défenseurs de l’intégrité de la Grande Seconde, dont le design n’a quasiment pas évolué en presque trois siècles. De l’autre, ceux d’une proposition moderne alternative, souhaitant voir évoluer l’icône avec son temps. Au centre, Jaquet Droz, dans l’obligation de satisfaire les deux sans tomber dans le piège du consensus mou.

Jaquet Droz clôture son 280e anniversaire sur la 5ème Avenue

Le résultat n’a pas déçu – précisément parce qu’il ne relève pas du compromis mais du parti pris : moderne, progressiste, audacieux. Jaquet Droz a évidemment conservé le « 8 » que dessinent les cadrans de sa Grande Seconde mais n’en a gardé que les contours – l’un en or, l’autre en saphir. La pièce étant dépourvue de cercle d’emboitage, son ouverture est maximale, laissant ainsi la lumière traverser au mieux le mouvement. Les ponts ont été réduits à leur plus simple expression, leurs lignes tendues venant contraster avec les courbes résiduelles du « 8 ». La Skelet-One commence à trouver son public. Nul doute que de nouvelles variations en seront proposées dès l’année prochaine. 

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