Un week-end sous le vent d'Antibes

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A windy weekend in Antibes - Panerai
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Sponsor du Classic Yachts Challenge, Panerai y participe aussi avec son propre bateau.

Panerai marquait ce week-end à Antibes une nouvelle étape de la Classic Yachts Challenge qu’elle sponsorise. La régate est atypique dans le monde du « sport business » : portée directement par le président de Panerai, la marque y engage également son propre bateau. 

La terre est vaste, mais les océans le sont encore plus. Voilà pourquoi un grand nombre de marques s’y affrontent en sponsoring de régates, sans jamais se croiser ou presque. A mi-course entre le géant Rolex et des petits indépendants comme HYT se trouve ainsi Panerai. La firme italienne sponsorise ce qui est aujourd’hui le plus grand circuit international de régates. D’avril à septembre, le « Classic Yachts Challenge » verra ainsi s’affronter en neuf courses successives les plus beaux gréements historiques. Un sponsoring de plus à seule vocation marketing ? Pas seulement. 

Car, au début de l’aventure, il y a l’homme fort de Panerai, son CEO. Angelo Bonati est lui-même féru de voile classique. Le sponsoring global de la marque dérive donc de la passion d’un homme, moteur de cet engagement qui dure depuis onze ans. 

Vieux gréments à Antibes

Un homme, un bateau, une course
Ce week-end à Antibes, le CEO historique de la maison s’est donc échappé de ses obligations, a quitté ses rendez-vous, ses interviews, enfilé son short et son chapeau et a embarqué à bord d’Eilean, le voilier maison. C’est là un plaisir de passionné qu’il s’accorde dès que son agenda le lui permet. Loin des flashs et des photographes, Angelo Bonati savoure la moindre escapade sur « son » bateau au milieu de son équipe, marin anonyme au milieu de son propre équipage, lui qui, à terre, dirige l’une des marques phare du groupe Richemont. 
Ce bateau, Eilean, est la seconde particularité de l’engagement de Panerai dans le nautisme. Très rares sont les marques à s’investir dans la compétition qu’elle sponsorise. La peur de l’échec dans sa propre discipline refroidit bien des ardeurs. Les contre-exemples sont rares, tout au plus Marc Hayek qui, sous les couleurs Blancpain, pilote sa propre Lamborghini dans la course Super Trofeo qu’elle parraine

50 tonnes de grâce italienne
Panerai, de son côté, a acquis en 2007 le ketch bermudien Eilean, restauré durant trois ans, et qui dispute lui aussi le « Classic Yachts Challenge » comme n’importe quel autre concurrent. Conçu en 1936 – la même année que le premier prototype de Radiomir – le navire de 22 mètres et de 50 tonnes est en lice depuis deux ans. C’est là aussi l’exception d’une marque qui se mesure à de redoutables concurrents dans sa propre course. 

Panerai yacht

L’engagement de Panerai dans ces régates ne se concrétise pas, pour le moment, en pièces dédiées. La Luminor 1950 Regatta tient lieu de garde-temps idéal pour ce type de course, avec sa fonction de compte à rebours pour le départ des régates. Et, dans les faits, vérifiés une fois de plus à Antibes ce week-end, l’immense majorité des skippers porte de l’horlogerie mécanique suisse au lieu des montres électroniques d’usage en course sur mer. Eilean a d’ailleurs eu le privilège de se voir équiper par la manufacture de ses propres instruments de mesure de bord, conçus spécialement pour « elle » et siglés à son nom. Le cadeau à est à la mesure de sa responsabilité, puisque c’est Eilean qui porte aujourd’hui aux quatre vents le savoir-faire de Panerai, conçu en Italie, réalisé à Neuchâtel. 

Instrument navigation Panerai

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