Panerai Transat Classique 2015

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Panerai Transat Classique 2015 - Panerai
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Altair, goélette de 1931, a franchi en vainqueur la ligne d’arrivée de la Panerai Transat Classique.

Les concurrents de la Panerai Transat Classique se sont élancés de Lanzarote le 7 janvier dernier pour une transatlantique en équipage, la seule réservée aux voiliers classiques.
Mardi, a 13 heures 23 minutes et 53 secondes (heure martiniquaise), Altair, grande goélette aurique de 1931 (40,78m) a franchi en vainqueur (en temps réel) la ligne d’arrivée de la Panerai Transat Classique 2015, dans la baie de Fort-de-France. Altair s’adjuge donc la première place en temps réel de la Panerai Transat Classique 2015, en 13 jours 3 heures 12 minutes et 53 secondes, à environ 8,8 nœuds de moyenne.

A l'issue de la course, Stephane Benfield, capitaine d’Altair, déclarait:
« Pour les dix premiers jours on ne peut avoir de meilleures conditions pour un bateau comme Altair. Il y avait 2 », 30 nœuds de vent : on a tout envoyé et on a marché à fond tous les jours, tous les jours, tous les jours… Je n’imaginais jamais faire une traversée comme ça dans ma vie. On a fait 2 000 milles en huit jours ! On faisait 268 milles, 264, 272 par 24 heures, à peine une différence de quelques milles tous les jours. Le bateau marchait à 11,5, 12 nœuds en permanence : c’était magnifique. Notre maximum a été de 16,2 nœuds !
C’était une course très rapide, mais les deux derniers jours on a souffert. C’est vraiment dommage. Il n’y avait pas beaucoup de vent et beaucoup de houle, beaucoup de grains avec le vent qui changeait complètement de direction et on a perdu beaucoup de temps. Toujours, quand on arrive près des Caraïbes, on veut aller dans une direction, mais avec les angles de vent on va par là ou par là, ailleurs. On ne voulait pas se servir du tangon avec la houle. Il y avait beaucoup de refus (le vent s’oriente dans une mauvaise direction par rapport à la route suivie, ndlr) et faire un empannage avec un bateau comme ça, il ne suffit pas juste de dire « Allez, on empanne ! ». Ça prend 20 à 30 minutes. Les empannages que l’on fait depuis le rocher du Diamant étaient parfaits. On a eu le temps de s’entraîner en 3 000 milles de course. »

Panerai Transat Classique

La course n'est pas pour autant finie. En effet, neuf équipages sont encore en mer, bien décidés à venir contester la suprématie d’Altair en temps compensé. Tant que le dernier bateau n’a pas franchi la ligne, tout reste possible.
 

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