C’est pas l’homme qui prend la mer…

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C’est pas l’homme qui prend la mer… - Ocean Cup
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Tour d’horizon de ces montres de plongée qui ont marqué leur temps dans la compétition.

Quelques jours après le 75e Bol d’Or Mirabaud, et à quelques semaines de la Louis Vuitton Cup, qui célèbre cette année son 30e anniversaire, plusieurs courants se distinguent parmi les marques horlogères et leur rapport à la mer.


Avec un nom tel qu’Hublot et une forme de boîtier qui s’en rapproche tant, difficile de trouver terrain de jeu plus légitime que l’océan pour la marque à la célèbre Big Bang, même si son appétit sportif se décline aussi avec des pneus, des sabots, des spatules, des starting blocks et des crampons. Le nautisme reste un univers de prédilection bien ancré, où chaque sponsoring se reflète dans une série limitée ad hoc, avec ou sans capitaine. Depuis les modèles conçus pour le marin suisse Dominique Wavre à l’occasion de son Vendée Globe jusqu’à la toute dernière série limitée de 75 exemplaires de la Classic Fusion en titane pour le Bol d’Or Mirabaud, en passant par Big Bang Real Nautico de Palma ou la Big Bang Wally et la King Power Alinghi, l’horizon maritime d’Hublot intègre des courses, des clubs, des marins, des équipages et des chantiers navals.



Chez Louis Vuitton, le yachting n’est ni une règle, ni une exception. La « Vuitton » est entrée dans le langage courant des régatiers. Avant d’être sponsor de la Cup éponyme à partir de 2005, Louis Vuitton en a tout d’abord été l’initiateur et l’organisateur en 1983, quand la Louis Vuitton Cup a servi de plateforme de régates qualificatives pour l’America’s Cup. Différence majeure qui permet une emprise sur l’événement et un rayonnement nettement plus important au sein de cette communauté. Aujourd’hui encore, Louis Vuitton se positionne naturellement en tant que chronométreur officiel de la Louis Vuitton Cup, mais également de l’America’s Cup. D’après les observateurs avertis, le gagnant de la LV Cup devrait être Team New Zealand (sponsorisé par le chronométreur des JO), qui affrontera alors en septembre à San Francisco le Defender de cette 34e America’s Cup, Oracle (sponsorisé par TAG Heuer). Louis Vuitton les départagera avec sa Tambour Twin Chrono, une formidable première mondiale particulièrement appropriée pour ce type de régate, puisque ce chronographe à quatre barillets est le seul au monde à mesurer deux temps distincts et leur différentiel.

 



Autre acteur de l’America’s Cup dont l’équipage s’est malheureusement arrêté au printemps à la phase des America’s Cup World Series faute de budget, Corum rend hommage depuis un demi-siècle à l’Admiral’s Cup à travers une collection éponyme. L’engagement nautique de Corum a déferlé sur d’autres supports, notamment lémaniques avec le D35 Okalys-Corum et le sponsoring du Bol d’Or ces deux dernières années, tout en étant relayé par des marins d’exceptions, tels que le quintuple médaillé olympique Ben Ainslie et la légende vivante Loïck Peyron. Ce dernier travaille d’ailleurs depuis un an sur un prochain modèle Admiral’s Cup, quand il n’organise pas des régates pour Corum à Acapulco. Dans cette même ligne qui est montée en force de manière significative ces dernières années, un nouveau chronographe avec compte à rebours de régate baptisé AC-One 45 Regatta se distingue par un affichage mécanique digital du compte à rebours.



La journée mondiale des océans tombait cette année le 8 juin, notamment célébrée par Blancpain à travers une exposition photographique organisée aux Nation Unies à New York, intitulée Oceans. Immortalisés par 16 photographes renommés, dont des spécialistes de prises de vues sous-marines, les océans ainsi mis en scène permettent de mieux comprendre leurs limites face aux activités humaines et les nuisances qu’elles entraînent. Les photos paraissent parallèlement dans la publication annuelle Edition Fifty Fathoms, à laquelle collabore une cinquantaine de photographes plongeurs qui voient leur action et leur travail ainsi récompensé. La Fifty Fathoms évolue depuis 60 ans dans le milieu sous-marin, que Blancpain cherche à protéger grâce à des initiatives régulières telles que cette exposition et cette parution, ou plus en profondeur avec son projet Pristine Seas Expedition qui vise à étudier et sauver les fonds encore intacts.



Dans un registre diamétralement opposé, Blacksand sponsorise depuis l’an passé le champion du monde de course de bateaux offshore. Ces bolides des mers taillés pour perforer les vagues à très grande vitesse se retrouvent lors de compétitions en Floride ou au Moyen Orient. Une cinquantaine de bateaux à moteur et une centaine de pilotes sillonnent le large en faisant le spectacle. Le bateau Blacksand a remporté le titre de champion du monde en 2012. La marque y associe son chronographe à tachymètre Stratographe, au design très sportif.



Pilotes ou plongeurs, il faut choisir !