L’ouverture officielle du stand Roger Dubuis fait office d’ouverture informelle du SIHH, le lundi à 9 heures. Mais cette année, le CEO de la marque, Jean-Marc Pontroué, s’est montré inflexible : les hommes seront interdits d’entrée. Votre rédacteur en chef s’est donc immiscé dans les coulisses du stand, hier soir, en compagnie d’Isabelle Guignet.
Le stand du SIHH représente la scène sur laquelle se base la communication annuelle de Roger Dubuis, et ses éléments sont repris lors d’événements organisés par la marque et dans ses points de vente tout au long de l'année. Cette année, le thème de la haute couture saute aux yeux, bien qu’Alvaro Maggini insiste pour dire que les tenues ont été choisies pour leur nature intemporelle et pour accompagner les nouvelles montres de la collection Velvet. Sur les soixante créations de stars de la haute couture, vingt ont été retenues, et seule une poignée a finalement accédé à la scène du stand.
Pour Maggini, ce nouveau stand est le fruit de presque une année de travail. Son patron avait été très clair : « Jean-Marc ne voulait que de la féminité, et cela m’a aidé à supprimer tout ce qui allait à l’encontre du thème », explique-t-il à WorldTempus. « Le thème de la collection est la Diva. C’est quelqu’un qui est toujours sous le feu des projecteurs et ici, elle est parfaitement dans son élément. J’ai aussi dû réfléchir aux caractéristiques de la femme qui allait représenter Roger Dubuis, ou plutôt de la femme que nous aimerions que la marque représente. Ensuite, j’ai construit les cinq piliers de la nouvelle collection horlogère et lié les toilettes de chaque modèle avec les caractéristiques de chacune des montres, ce qui m’a pris plusieurs mois de travail ».
Le défi pour Jean-Marc Pontroué consistait à associer les mondes de la haute horlogerie et de la haute couture, qui partagent les mêmes valeurs mais dans des lieux différents, en faisant abstraction du côté « mode ». « Notre intention n’est pas de dire « voilà ce que nous allons avoir aujourd’hui, et voilà ce que nous aurons demain et après-demain », ajoute-t-il. « C’est un exercice de style. Nous voulons que la Velvet devienne une des montres iconiques de Roger Dubuis d’ici cinq ans ».
