Basel bat son plein

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Basel in full swing - Editorial
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Baselworld 2018 a fermé ses portes sur un bilan globalement positif.

Joyeuses Pâques ! Nous n’avons pas mis tous nos œufs dans le même panier, égrainant au quotidien les trésors mécaniques dévoilés depuis l’ouverture de Baselworld, qui a coïncidé cette année avec le premier jour du printemps. Reflet de l’embellie des exportations horlogères constatée depuis l’été passé, un vent d’optimisme a soufflé sur le salon mondial de l’horlogerie de Bâle du 21 au 27 mars. Ce réchauffement de l’atmosphère n’a pas seulement laissé de la buée sur les vitrines des leaders mondiaux rassemblés à l’entrée de la Halle 1 (les marques du groupe LVMH et du Swatch Group, ainsi que Patek Philippe et Rolex), mais s’est diffusé à l’ensemble du salon, remontant même jusqu’aux trois douzaines de marques de niche indépendantes excentrées à l’étage dans l’espace Les Ateliers. D’un point de vue purement sectoriel, les marques horlogères ont en majorité réussi leur salon en vendant leurs nouvelles collections à leurs détaillants, qui se sont avérés plus enthousiastes que l’an passé. Baselworld a donc fait ses preuves, malgré les critiques des exposants envers les maladresses de communication de sa direction. 

Quels choix pour les amateurs de montres ?

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Du point de vue des clients finaux qui pourront découvrir les nouvelles montres dans nos pages, puis pour l’essentiel en boutique cet été ou à l’automne, le choix sera plus classique, plus restreint (d’une manière générale, les marques ont diminué la quantité de références), sauf dans les collections iconiques qui se vendent bien et que les marques déclinent maintenant de manière proactive et plus variée : plus de couleurs de cadrans et de bracelets, plus de tailles de boîtiers, plus de matériaux différents. C’est notamment le cas de Bulgari, l’une des rares marques qui est parvenue à sortir du lot non seulement en terme de design avec son étonnante Octo Finissimo Automatique en acier rhodié sablé, dont la finesse de la version or rose séduit également les femmes, mais également en terme de savoir-faire horloger. Ainsi l’Octo Finissimo Tourbillon Automatique établit un nouveau record du monde avec une épaisseur de mouvement de 1,95mm et de boîtier de 3,95mm. Quant à Hublot, passé maître dans l’art de la réinterprétation de son iconique Big Bang, la marque adepte de la fusion franchit un nouveau cap technologique avec sa Big Bang Unico Red Magic. Son département R&D a breveté la première céramique de couleur vive, encore plus résistante que la céramique classique.

Basel bat son plein

S’ils souhaitaient être éblouis par des pièces véritablement exceptionnelles, les visiteurs de Baselworld ont dû se montrer perspicaces pour dénicher les perles rares. Parmi les montres en tout point spectaculaires, mentionnons notamment la montre de poche Perroquet Répétition Minutes de Jaquet Droz, la Twin Turbo Furious en première mondiale de Jacob & Co, qui réalise un doublé à couper le souffle avec son Astronomia Maestro également à répétition minutes et timbres circulaires suspendus. Fidèle à son statut de baromètre de la haute horlogerie, Patek Philippe a mis tout le monde d’accord en dévoilant d’une part 14 nouveautés dans sa collection courante, dont la Nautilus 5740 à quantième perpétuel (équipée du calibre QP le plus fin chez Patek Philippe) qui a fait le buzz en ouverture de Baselworld, et d’autre part 54 pièces exceptionnelles de métiers d’art, que le public pourra d’ailleurs admirer aux salons Patek Philippe de Genève du 19 au 21 avril.

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