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Voici un extrait exclusif de notre chapitre « Who’s Who », ou nous désignons plus de 80 acteurs de l’industrie, de directeurs généraux à directeurs artistiques en passant par des détaillants et des horlogers indépendants, qui ont marqué de façon indélébile les deux dernières décennies en horlogerie, décrits par ceux qui dans le milieu les connaissent peut-être le mieux. Pour en savoir plus, rendez-vous sur www.the-watch-book.com.
Who’s Who : Raynald Aeschlimann Président & CEO Omega
Par Robert-Jan Broer
Raynald Aeschlimann a commencé à travailler pour Omega en 1996, époque intéressante de l’histoire de la marque : le Swatch Group investissait énormément pour (re)faire d’Omega une marque horlogère innovante. Pendant et après la crise du quartz, elle avait connu des moments difficiles, ce qui avait été particulièrement sensible dans les collections des années 1980. En 2001, Raynald Aeschlimann est devenu vice-président des ventes internationales. À ce poste, qu’il a tenu pendant 15 ans, il a restructuré les réseaux de distribution et regagné la confiance des clients dans la marque de Bienne. En collaboration avec Nicolas Hayek père, il a ouvert la boutique phare de Zurich en 2001, la première d’une longue liste. Dans les années 2000, Omega a présenté de nombreuses innovations horlogères, comme les mouvements à échappement co-axial entièrement développés à l’interne ou de nouveaux matériaux, et les clients ont replacé leur confiance dans les montres. En juin 2016, Raynald Aeschlimann a été nommé CEO d’Omega et les choses ont évolué encore plus vite. Beaucoup de montres de la collection ont reçu la certification Master Chronometer qui offre aux consommateurs un grand nombre de gages de haute qualité. Le nouveau CEO a adopté Internet et lancé le e-commerce, en lançant certaines montres en exclusivité sur le réseau et en se concentrant sur des médias en ligne axés sur les millennials. Raynald Aeschlimann a démontré qu’il considérait les millennials, la génération qui n’avait pas l’amertume des années 1980, comme un public cible majeur. Le renouvellement des collections Speedmaster et Seamaster a conféré à la marque une publicité extraordinaire et une reconnaissance encore plus importante. En outre, Raynald Aeschlimann a prouvé qu’Omega est une marque qui respecte sa communauté et ses collectionneurs, un aspect « oublié » par beaucoup d’autres qui ont abandonné le groupe influent des connaisseurs à la concurrence. La réintroduction du calibre chronographe 321 (qui avait été abandonné en 1968) est un parfait exemple de l’attention que la marque porte aux collectionneurs.
