Quelle est pour vous la meilleure surprise de l’édition 2014 ?
Le nombre record de montres en compétition. Plus de 240 montres sont inscrites cette année. Et tous les grands groupes horlogers sont représentés aux côtés de nombreuses marques indépendantes. Nous sommes heureux de voir les grandes et les petites marques confronter leurs créations dans un esprit de saine compétition, conscientes que leur participation au GPHG contribue au rayonnement de l’art horloger dans son ensemble. Cette participation record nous réjouit et nous conforte dans nos efforts. Depuis la création de la Fondation du GPHG en 2011 nous avons œuvré afin de garantir sa transparence, son indépendance et son développement sur le plan international. Mais l’avenir du GPHG dépend de ce que les acteurs du monde horloger en font. C’est pourquoi nous tenons à remercier ici, une fois encore, toutes les marques qui acceptent le défi de se mettre en compétition, ainsi que tous ceux qui nous soutiennent dans notre vocation de célébration du 12e Art.
Quels sont les principaux changements mis en place pour votre 14e édition ?
Nous sommes attentifs aux développements et tendances actuels et afin de mettre en valeur la diversité des productions horlogères, nous adaptons chaque année les prix et les catégories dans lesquelles les montres peuvent s’inscrire. Ainsi cette année, nous avons ouvert la compétition dans les nouvelles catégories suivantes : Chronographe, Calendrier, Tourbillon, Sonnerie et Exception Mécanique, car il nous semblait important de récompenser la créativité et le savoir-faire dans ces domaines.
Le jury quant à lui est renouvelé chaque année d’environ un tiers. Parmi les nouveaux jurés nous sommes heureux d’accueillir Philippe Dufour, qui a reçu en 2013 le Prix Spécial du Jury, ainsi que William Rohr, Takeshi Matsuyama, John Goldberger, Zhixiang Ding et trois grands détaillants horlogers : René Beyer (Beyer Chronometrie AG), Abdul Hamied Seddiqi (Ahmed Seddiqi & Sons) et Michael Tay (The Hour Glass). Le collectionneur et chanteur américain John Mayer et l’architecte Jean-Michel Wilmotte, engagés l’an dernier, font cette année encore partie du jury, dont la composition complète est disponible sur notre site : www.gphg.org.
Quelles sont vos impressions générales de la gamme proposée par les marques, et voyez-vous une continuité dans les tendances ?
Nous sommes chaque année surpris par la créativité extraordinaire et la vitalité de l’art horloger. Les montres présentées en compétition reflètent bien les valeurs traditionnellement associées à l’horlogerie : excellence, innovation, précision et savoir-faire. Nous sommes en admiration devant cette industrie qui sait se réinventer année après année dans la continuité et le respect de ses valeurs, et sommes ravis de servir à son rayonnement.
Est-ce que l’exposition prévue pour la première fois à New Delhi est la réponse à une réelle demande dans ce pays?
En effet, l’exposition itinérante qui présente les montres présélectionnées par le jury fera étape cette année pour la première fois à New Dehli, du 26 au 27 septembre. Nous essayons chaque année d’organiser cette exposition, qui permet à un public international de contempler en un même lieu les plus belles créations horlogères de l’année, dans de nouvelles destinations. Nous choisissons les pays qui suscitent le plus d’intérêt pour le marché et suivons également les opportunités. Dans ce cas, c’était à la fois un souhait de notre part et une proposition d’un grand détaillant indien, Ethos Watches, qui est notre partenaire organisateur. L’exposition sera d’abord présentée à un public d’amateurs privilégiés dans le cadre de l’Ambassade de Suisse à New Dehli, avec un dîner organisé pour 150 personnes dans les jardins de l’Ambassade. Elle sera ensuite ouverte à un plus large public à l’Hôtel Imperial, au centre de New Dehli. Les montres présélectionnées seront ensuite présentées à Pékin, puis comme de coutume à Genève, durant les dix jours qui précèdent la cérémonie. Enfin les lauréates seront exposées au Salon QP de Londres la semaine suivante.