Dans la santé et la maladie

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Through Health And Sickness - Editorial
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Concilier passion et sobriété

Le calme revenu après une semaine imprégnée de brume d'ocytocine opacifiante due à la Saint-Valentin, nous retrouvons une situation un peu plus normale. Après tout, quand nous sommes tous emportés par les marées de la passion, même les pulsions les plus scandaleuses (« oui, vous avez besoin d'une autre montre pour votre collection, et aussi d'un modèle pour l'amour de votre vie, pour symboliser votre attachement éternel ») ressemblent à un chuchotement du destin à votre oreille, vous poussant vers votre destinée.

Le destin est un joli mot, mais il a une grandeur qui nous fait oublier les réalités quotidiennes - et tout aussi importantes - de la vie. D'où ces voeux à l’enthousiasme tempéré des sacrements traditionnels du mariage -  dans la richesse et la pauvreté, pour le meilleur et pour le pire, dans la santé et la maladie - évoqués par la liturgie chrétienne. Parmi les questions que nous pouvons nous poser cette semaine, celle-ci :  est-ce que la montre pour laquelle je suis sur le point de sacrifier la moitié de mon compte bancaire est vraiment LA montre ? Quand vais-je réellement porter une montre de sport en or sertie de pierres multicolores, aussi belle soit-elle ? Est-ce que je viens vraiment de manger cette boîte de chocolats à moi toute seule? Des questions sérieuses et nécessaires.

Voilà quelque chose qui s'applique à ce que nous faisons ici, chez WorldTempus, en tant que journalistes - la clé de notre métier est essentiellement de savoir quelles questions poser. Dans une certaine mesure, je pense que le monde serait mieux servi si chacun exerçait son instinct journalistique et recherchait  la connaissance et la vérité avec une certaine rigueur. A savoir: ne vous contentez pas d’une seule source pour vos informations, faites preuve de discernement concernant les informations reçues et surmontez toujours vos propres préjugés.

Récemment, nous avons aussi été mordus par un autre virus que celui de l’amour. La propagation au niveau mondial du nouveau coronavirus, fraîchement baptisé COVID-19, a menacé la santé de milliers de personnes dans le monde et donné un coup de frein à la prospérité des marchés. De drastiques à mesurées, les réactions de l’industrie ont pris la forme d’annulations d’événements et d’expositions ou, à l’oppposé, de messages de solidarité et de réconfort.

Des critiques vives et rapides se sont abattues sur les différentes méthodes de gestion de crise, mais je voudrais dire quelque chose sur la tendance générale à la négativité que j'observe. Je vivais en Asie pendant la crise du SRAS en 2003, à Singapour, un pays qui fut particulièrement touché par rapport à d'autres. La situation n’était pas aussi mauvaise que les news internationales ne le laissaient penser à l’époque, mais voyager et se trouver dans des zones très peuplées, en particulier avec un germe pathogène qui fait fi des frontières géographiques ou les ethnies, représentait un risque réel et avéré. Je respecte les décisions d’annuler des événements et expositions, dans la mesure où elles sont prises pour protéger la santé des participants. Le coût financier et les inconvénients ne sont pas un trop lourd tribu à payer pour le bien-être public.

Cette tirade éditoriale terminée, revenons maintenant au programme de la semaine. Nous abordons une quinzaine dédiée au quantième perpétuel. Ne manquez pas nos sélections de montres analysées en détail et soigneusement choisies parmi  les meilleurs modèles et les innovations associés à cette complication bien-aimée. Ce sont des montres sur lesquelles on peut compter, ce qui n’est pas rien en ces temps incertains que nous vivons en ce moment (ne vous avais-je pas dit déjà que février serait un peu fou cette année ?)