Cadrans en aventurine et météorite

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Aventurine and meteorite dials - Bovet
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Cette année l'Amadeo® Fleurier Virtuoso III et l'Amadeo® Fleurier Rising Star se parent de cadrans à la forte portée symbolique.

Cette année, les collections BOVET mettent à l’index deux matériaux que les artisans de la Maison maitrisent et proposent depuis 2008: l'aventurine et la météorite.

L’origine de l’aventurine est terrestres puisque c’est la transformation de la silice, contenue dans le sable et la majeure partie des minéraux, qui permet d’obtenir le verre qui sert lui-même de base à l'élaboration de l’aventurine. C’est à Murano, capitale de la verrerie d’art, que furent élaborées au XVIIème siècle les premières recettes conservées secrètement durant de longues années par la famille Miotti à qui en est attribuée l’invention. Au verre teinté s’ajoutent des inclusions de cuivre et de protoxyde de cuivre aux cristaux triangulaires scintillants. La composition et la fabrication de l’aventurine sont empiriques et seuls le savoir-faire et l’expérience des artisans permettent d’obtenir une matière homogène. De ce fait, l’aventurine demeure un matériau rare. Bien qu’il s’agisse d’une matière transformée, l’aventurine a trouvé grâce, pour ses qualités esthétiques, auprès des joailliers et même des spécialistes en gemmes qui la surnomment Goldstone en anglais ou rivière d’or en français.

C’est du ciel que provient le second matériau mis à l’honneur cette année par les cadraniers de BOVET 1822: la météorite. Si une quantité non négligeable de météorites atteint annuellement la terre, moins de 2% d’entre elles appartiennent à la classification des « fers » qui sont exploitables en horlogerie. Hélas, très peu d’entre elles ont une taille suffisamment importante pour pouvoir en extraire un cadran. Cette catégorie de météorite est issue du noyau de corps célestes importants (plusieurs centaines de kilomètres de diamètre au moins). La météorite de Gibeon utilisée par Bovet provient de Namibie. Son poids avant son impact sur terre est estimé à 26 tonnes et plusieurs centaines de kilos ont été trouvés en différents fragments depuis sa découverte en 1838 mais seuls quelques fragments sont disponibles et exploitables pour l’horlogerie.

Cette météorite ferreuse, qui est âgée de 4 milliards d'années, contient également du cobalt et du phosphore en quantités infimes. Les températures atteintes par la météorite lors de son entrée dans l’atmosphère terrestre ainsi que la vitesse à laquelle elle se refroidit produisent une structure cristalline géométrique propre aux météorites ferreuses. C’est cette structure, appelée figures de Widmanstätten, qui permet d’identifier une météorite et qui lui confère son aspect unique.

Cadrans en aventurine et météorite

Il ne suffit hélas pas de pouvoir se procurer ces matériaux pour en extraire des cadrans. Leur extrême rareté et leur récente apparition dans l’univers horloger ne permettent pas aux artisans de se reposer sur l’expérience de leurs prédécesseurs. C’est donc sur leur propre savoir-faire qu’ils ont développés les techniques permettant de mettre en oeuvre ces deux matériaux.
Composée à 92% de fer, la météorité possède une structure cristalline particulière et les différentes pressions et variations de températures subies au cours de sa longue existence et de son voyage spatial en font un métal inhomogène constellé d’inclusions.
Son usinage est donc particulièrement délicat. L’opération suivante consiste à immerger le cadran dans un bain d’acide pour dévoiler les figures de Widmanstätten. Pour cette Collection 2017, un traitement PVD noir révèle ensuite les nuances de la surface tout en protégeant le cadran de l’oxydation. Finalement, les opérations de tampographie et de pose d’index complètent ce délicat processus et définissent l’aspect final du cadran.

Les paillettes métalliques qui confèrent l’éclat étoilé de l’aventurine sont autant d’inclusions qui rendent sa mise en oeuvre délicate. Il faut évidemment ajouter à cette difficulté la dureté et la fragilité du verre qui rendent les opérations d’usinage et de polissage très délicates et techniques tout comme l’ensemble des opérations d’assemblage.

Cadrans en aventurine et météorite

Les artisans de la Manufacture de cadrans BOVET 1822 sont parvenus à maîtriser chacune des étapes de fabrication de tels cadrans et en sont devenus parmi les plus grands spécialistes pour offrir aux garde-temps BOVET 1822 une portée symbolique forte et universelle.

Le garde-temps Amadeo® Fleurier Virtuoso III, Tourbillon 5 jours, Quantième Perpétuel Rétrograde et Aiguillage Inversé existe avec un cadran en aventurine bleue ou en météorite, et un boîtier Amadeo convertible de 46mm en or gris ou rouge. En son coeur se loge le mouvement à remontage manuel Calibre 17BM01AI-QPR à tourbillon 1 minute. Il s'agit d'une édition limitée de 39 pièces par couleur d'or.

Cadrans en aventurine et météorite

L'Amadeo® Fleurier Rising Star, Tourbillon 7 Jours, Triple Fuseau Horaire et Aiguillage Inversé est disponible avec un choix de trois cadrans: météorite ou  aventurine bleue ou verte. Le boîtier Ameadeo convertible de 46mm renferme le mouvement à remontage manuel Calibre 16BM01AI. Pour ce modèle, 19 pièces seulement seront produites pour chaque couleur d'or du boîtier.

Cadrans en aventurine et météorite

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