En montagne ou en mer, Aurélien Ducroz, l’ambassadeur d’Alpina, sait s’illustrer. Retour sur le parcours de celui qui vient de signer une honorable 10e place au Tour de France à la Voile.
Pour ce double champion du monde de ski freeride tout est une affaire de glisse, mais de là à déchausser les skis pour devenir compétitif face aux meilleurs régatiers du moment, il y a un gouffre. Ce passionné de montagne (et de mer) a relevé le défi et s’est aligné avec son partenaire horloger Alpina et son équipe Coved – Paprec pour la troisième année consécutive au départ du Tour de France à la Voile.
Couru sur des trimarans de sport de 7.25 m, le Tour de France à la Voile est un rendez-vous incontournable de l’été, organisé au même titre que le Tour de France à bicyclette par la société Amaury Sport Organisation. Le principe est simple, neuf étapes durant trois semaines tout autour de l’Hexagone, avec au programme des raids côtiers et des régates sur stade nautique. Couplé à un village de course, des animations au bord de l’eau et surtout des régates au plus proche du public, l’événement est une vraie fête de la voile et du sport partout où il passe.
Bien plus proche des cimes des Alpes chères à Alpina que de la mer, Aurélien Ducroz a débuté la voile sur le tard, en 2009, ce qui ne l’a pas empêché de réaliser une Mini Transat en solitaire (sur un bateau de 6.50 m) en 2011, de terminer 4e de la Transat Jacques Vabre et 4e du Tour de France à la Voile en 2016. 10e cette année, et donc en retrait par rapport à l’an passé, Aurélien n’en reste pas moins satisfait de sa performance au sein d’une flotte où le niveau augmente d’année en année : « Encore une belle aventure, un mois à 200% avec une nouvelle et belle équipe et une dixième place au classement général. On espérait un peu plus, mais avec le niveau qu’il y avait cette année, je suis loin d’être frustré de notre dixième place. Il y a quand même de grosses équipes derrière nous », a déclaré Aurélien Ducroz à l’issue de la dernière étape disputée à Nice fin juillet.
Objectif tour du monde
Ce sportif de l’extrême qui évolue dans un monde qui n’est pas le sien s’adapte plutôt bien et progresse vite, ce qui le conforte dans le lancement d’un projet XXL : le Vendée Globe 2020. Mais, naviguer en solitaire autour du monde sur un monocoque de 18 mètres ne s’improvise pas, c’est pourquoi nous retrouverons l’ambassadeur d’Alpina au départ de la Transat Jacques Vabre cet automne, une course en double au départ du Havre et jusqu’à Salvador de Bahia (Brésil). Au milieu de l’océan, pas de montagne, mais parfois des vagues qui peuvent s’en rapprocher… ce freerider devenu navigateur expérimenté devrait pouvoir s’en accommoder…
